Coming soon...

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Bonjour à tous,

C'est bien nous, simple relooking 2014, j'ai changé la présentation

En revanche, je suis désolée, ma mise en page précédente avec les photo n'est plus compatible avec cette nouvelle version et il faut que je remette les photos en place. J'espère que vous avez conscience de la tâche qui m'attend!

Si vous avez réussi à tout lire, vous avez dû nous suivre à pieds, à cheval, et à vélo. Heu, en fait je retire le cheval et à la place je vous mets 2 ânes, thème de notre dernier périple à paraître (c'était en 2013, Ouh là! il est temps que je m'active pour écrire les derniers articles):

100 km à pieds dans le Morvan avec des bourricots et nos 2 filles, non moins cabochardes.

Si je calcule bien, nous étions à 2600 km parcouru dans ce blog, plus ces 100 km, ça nous fait 2700 bornes au compteur. Mais c'est sans compter les entraînements, on peut donc facilement tripler la mise.

Certes, nous sommes de petits joueurs comparé à d'autres mais l'essentiel pour nous est de prendre toujours autant de plaisir à partager ces "aventures" avec nos poussins.

Outre cet interlude morvandiau, nous avons dernièrement goûté à des destinations plus exotiques, (Cuba en 2013 et Hong-Kong en Avril dernier), histoire de pouvoir enfin jouer aux touristes en tongues. et avoir un vrai bronzage avec des marques de maillot de bain.

Nous avons sagement passé l'été 2014 en France, mais rassurez-vous, nous avons plusieurs projets dans les cartons, on attend que les filles grandissent pour pouvoir les réaliser. Affaire à suivre...

En attendant, vous pourrez toujours surveiller la parution de nos aventures avec nos ânes, En voici quelques extraits, la suite arrive prochainement

A très bientôt! C.L.E.M

"On a vite compris que, pour être tranquilles, il fallait toujours un coin d’herbe pour les « garer ». Sauf qu’instinct grégaire oblige, on a aussi constaté qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de se recoller même si on prend soin de prévoir 2 places de parking espacées. Incroyable ce truc ! Je vais finir par croire qu’ils sont aimantés. C’est comme des ânes siamois ! Si par malheur tu n’as pas le temps de t’éjecter (question rapidité, ils sont plus fort que toi, j’en ai la confirmation…) et que tu restes coincé au milieu : « Scrountch ! », tu te fais prendre en sandwich entre les 2 ânes, pressé en plus par les sacoches, bref un Big Mac géant. "

"On hésite à un moment donné sur le chemin à suivre (chose rarissime grâce au sens de l’orientation, quasi extraterrestre, à Eric, qui n’a rien à envier au système GPS de la Nasa.). On analyse les courbes de niveau, la position des cours d’eau, les antennes relais sur les sommets, etc… C’est quasiment une analyse scientifique, cette affaire ! Juré, c’est limite si on ne prend pas nos repères dans la direction du vent, la position des étoiles et l’analyse des crottins. Eric est formel, il faut prendre le chemin en face qui ne ressemble pas à un chemin. Je me range évidemment à son avis, sans risques. On attaque donc une bonne grimpette avec des rochers. Bizarre, bizarre…Ça ressemble à un lit de petit torrent, y’a le sable, les roches et même l’eau qui ruisselle, ça va bien nous mener quelque part de toute façon. Les ânes sont passe-partout, et ont véritablement le pied sûr"

"Mince ! Le bât était pourtant bien ajusté, mais après ce passage difficile, il faut encore redéfaire le chargement pour remettre correctement tout le bazar en place. Là, à moi de jouer, c’est mon job. Le tout c’est de serrer ni trop, ni trop peu. Et il faut à nouveau resserrer les sangles au bout de quelques minutes, ces bestioles ayant pour cousins les chevaux, ils ont hérité du même défaut de famille à savoir se gonfler comme une baudruche lorsqu’on les selle ! Ah Ah, c’te bonne blague ! Allez, kiki, rentre ton ventre, je fais passer Ulysse de la taille XXL à Poney Small"

"vite, je me glisse dans mon duvet. Brrrrrr ! Je comprends pourquoi on appelle ça des tentes igloo. Elles portent bien leur nom… C’est pas mon poussin qui va me réchauffer cette fois-ci encore, Eric me manque, d’habitude je m’abrite derrière lui pour me tenir chaud, mais là… Snif ! On aurait dû tous partager la même tente, si j’avais su. Donc cette nuit, me voilà à dormir avec 2 T-shirt, un microfibre à manches longues et le K-way, un legging, un short par-dessus et mes chaussettes. Bref, quasiment toute ma valise ! J’ai beau me recroqueviller façon chien de traîneau pour me préserver du froid, Nada ! Je vais grelotter toute la nuit. Comme je dors dans un duvet sarcophage, demain matin on va me trouver momifiée par le froid. Pourvu que je passe la nuit ! Vous connaissez Hibernatus ? "

"on suit un GR à peine praticable à cause de la pluie, ce ne sont plus des flaques d’eau à passer mais des lacs à franchir. Deux gars en moto trial tentent de nous doubler, ils font fuir les ânes, du coup, je tente de les rattraper (je rappelle que c’est inutile de courir après…). On fait signe aux motards de ralentir, ils comprennent un peu tardivement, sauf que pour l’un deux le moteur cale, bien fait ! A chacun sa croix. Il peut, à son tour, nous maudire. Les filles commencent à paniquer derrière (Clémence- La-Pétoche a peur des motos) la longe a trainé par terre dans la flotte, je retiens les 2 ânes, les mains pleines de boues, les pieds trempés, Eric part « secourir » les filles restée derrière. Comme d’hab’, Clémence n’a pas su AT-TEN-DRE et s’est enfoncés dans la boue jusqu’aux chevilles, et Manon a suivi. Cris, pleurs, bref, un début de journée i-dy-lli-que !!! J’adôôôôre ! Bon, maintenant qu’on a les pieds « baptisés », au moins, on ne craint plus de marcher dans la flotte et on perdra moins de temps. Reste à trouver un coin sec où poser nos fesses pour déjeuner."

"On comptait sur l’instinct des ânes pour nous ouvrir la route. En général, ça se passe comme ça avec les chevaux, ils connaissent par cœur les circuits et tournent au bon endroit sans avoir besoin de les diriger. Bah là, ça marche pas. On ne peut compter que sur notre carte (et toujours le sens de l’orientation à Eric). Nous en déduisons que les ânes passent rarement par cet endroit, raison pour laquelle ils ne connaissent pas la route. Et oui ! Forcément, vu le taux d’abandon et le choix raisonnable des randonneurs, qui optent généralement pour des circuits plus courts, les bourricots n’ont pas toujours le loisir d’élargir leurs horizons. Heureusement que nous sommes là."

"On emprunte de petites routes, des chemins, on traverse quelques hameaux, si c’est le nom qu’on peut donner à 2 ou 3 maisons plus ou moins en bon état, plus ou moins habitées et construites au milieu de nulle part. Attention, ça se corse. Eric doit sortir souvent la carte aux croisements de chemins car les indications ne sont pas toujours évidentes. Quant aux balises, on a droit à toutes les couleurs, mais lesquelles devons- nous suivre ? Là, mystère. Est-ce le trait bleu, le triangle vert, la flèche jaune, le point rouge, les 2 traits noirs ? Mieux vaut se fier à la carte. Généralement, on trouve un florilège de marquages, plus ou moins anciens, avec un éventail de dégradés, L’angoisse du randonneur daltonien ! Est-ce les mêmes balises ? Attention, il y a des pièges ! On suit du bleu Indigo et plus loin on se retrouve avec du bleu Malte. Est-ce l’effet du temps ou bien parce que le pot de peinture était vide. Problème de fournisseur ? on n’a pas le même bain de couleur. A moins que ce ne soit tout bonnement un autre itinéraire et qu’on a raté notre balise. Et mince! "