Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 13:48

 

 

un tour de France, un tour d'Europe, un tour du monde??? non, juste un petit tour de vélo... de 850 bornes

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 23:54


Juin 2009:


Allez, ça y est, je me lance, fini le petit carnet à spirales pour relater nos périples estivaux, vive l'ère du numérique. Le temps de me familiariser avec la technique, j'espère bien être au point d'ici quelques semaines (au niveau maîtrise du mulot et non du guidon!) pour partager nos "exploits", des vacances itinérantes à vélo avec nos deux poupettes... quelques kilomètres d'entraînement et on vous retrouve un peu plus loin!!!


CIMG4551CIMG4739

CIMG4740CIMG4849
 

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 23:10


Premiers essais J-35 : Juillet 2009
 

 

Fin Juin, premiers essais "grandeur nature" pour tester les remorques et le chargement en situation réelle de départ.
Pour ma part, c'est la première fois que je roule avec la remorque. Eric a
déjà essayé la sienne 2 fois. Nous n'avons pas commandé les 2 remorques en même temps, n'étant pas certains au départ de la qualité du matériel. Satisfaits par le produit, une Wogler, achetée sur
Ebay aux Pays Bas, nous avons commandé la seconde fin Mai.


C'est le moment de vérité! De toute façon, on ne peut plus reculer. Même si c'est dur, les 13 chambres d'hôtes sont déjà réservées pour le mois d'Août.


Une cinquantaine de kilomètres, le résultat est concluant. Le matos, les filles, et les parents, tout roule parfaitement.
Il faut juste quelques ajustements au niveau des sangles pour attacher
les filles sur les sièges.
Manon est trop petite, les sangles l'étranglent un peu :"c'est normal qu'elle soit toute bleue quand elle descend de la remorque?"! Elle a tendance à glisser vers l'avant (à cause du tissu synthétique!).
Il faut
que j'installe des protèges ceintures de sécurité pour protéger les épaules. C'est Clémence qui me "guide" sur les ajustements: "Maman, là ça gène".


CIMG5062CIMG5063CIMG5045

Il faut aussi que je prévois un drap ou une
serviette au dessus des capotes pour protéger un peu mieux du soleil. Le filet anti-moustique monte trop haut, au détriment de l'ombre.


Notre "convoi" attire la sympathie. D'habitude, on a droit aux habituels klaxons rageurs des automobilistes franciliens qui ne supportent pas la présence des 2 roues, là, effet de surprise
oblige, nombreux sont ceux qui nous font des "coucou", surpris par notre "caravane".

 

Pas de courbatures le lendemain, c'est bon signe. Nous n'avons pas beaucoup d'entraînement avec les remorques, mais on a pas mal roulé avec les sièges-vélo durant le Printemps. Et puis...on s'entraînera en route!!! ce ne sera pas la première fois.
Mais, bon, on se connaît bien et on connaît nos capacités.

 PFFFFF, dire qu'on aurait pu passer nos vacances sur la plage à bronzer
idiots. Pourquoi faire comme le troupeau?!!!


CIMG5067CIMG5068CIMG5069 

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 22:48

 

1,2,3,4, le compte y est, tout le monde est sur la ligne de départ...

Partager cet article
Repost0
17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 22:07


Prologue du « Tour » J-2  
 


Avec dans les rôles principaux : Eric « Guidon Ailé », alias « Grand Schtroumpf Michelin », 46 ans ; Laurence « Mollets jolis », 34 ans, sans oublier les meilleurs espoirs : Clémence « Bozzo », 4 ans, et Manon « Mimicrotte », 21 mois.

Une équipe bleue et une équipe rouge, comme l’an passé, mais cette fois, le moyen de locomotion est différent : 2 VTT, 2 remorques, soit 8 roues et autant de menaces de crevaison (…), près de 40 kg de charge chacun avec les pitchounettes et les bagages. Motivation à bloc : « Yes, we can !!! ». Notre circuit prévoit environ 850 km en 14 jours, soit à peu près 60 km de moyenne par jour.

 

Samedi 1er Août. Oust les Juilletistes ! Pour nous, début des vacances tant attendues. Arrivée à St Aignan (en voiture, désolée, ce n’est pas vraiment « écolo »). Juste pour rire : première anecdote pour donner le ton, Clémence nous fait un coup fumant  en perdant « volontairement » la clé de la chambre de Mamie Monique (Grrrr). Telle Arsène Lupin, j’arrive au final à ouvrir la serrure avec une lime à ongle. Si, si , véridique, ça ne marche pas que dans les films !
On a surtout perdu la soirée avec cette histoire. Mais positivons, grâce à moi, on aura économisé un serrurier (ou un vitrier). Ça commence bien ! Je crois bien que Mamie Monique, avec sa manie de tout fermer à clé,  s'est fait autant remonter les bretelles que sa petite-fille. (Et vous savez la meilleure? Après coup, elle
s'est aperçue qu'elle avait bien laissé sa fenêtre ouverte et qu'une échelle aurait suffit...).

 

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 22:19


Mardi 4 Août, J1 – St Aignan sur Cher – St Georges sur la Prée (vachement connu,…)
 

 

Lever à 7h pour un départ à 9H30 pétantes. Heureusement, Eric est là pour veiller au timing, surtout avec ses 3 femmes !!!
Température annoncée : 28°. Ça fait bizarre de partir comme ça, on a déjà testé notre « caravane » pour des sorties à la journée, mais là, il faut se dire que c’est le Jour J et que c’est parti pour 2 semaines.


CIMG5138 


On suit les bords du Cher, très sympa, il fait beau, et ç’est relativement plat. Ah, non ! on a bifurqué à droite, évidemment, il y a une première difficulté. Dommage, à gauche, y’avait pas de côte… Et puis commencent les bleds aux noms évocateurs « Montmartin », « Truc le Haut », synonymes de grimpettes !

C’est déjà l’heure du premier pique-nique à St Julien sur Cher : une table
, un banc, au bord de l’eau, c’est parfait. On déclare les hostilités à la diététique : « sandouisses », coca, flan… Après seulement 25 km, on a déjà besoin de remplir le « réservoir ».

On se tape une petite pâtisserie histoire de se donner du courage (ou bonne conscience, le vélo, c’est un bon alibi pour la gourmandise !). Manon sait bien réclamer : « goûte ! », et englouti la moitié de mon gâteau, façon crocodile, malgré ses quelques dents. Clémence avale l’autre moitié, (ou presque), façon Doberman ! Bon, dès demain, j’augmente mon budget dessert si je ne veux pas me contenter des miettes !


CIMG5140
CIMG5142CIMG5145

CIMG5147CIMG5148

Les filles jouent à l’ombre, l’endroit est tranquille. Clémence joue la chef avec sa petite sœur. Elles s’amusent à débusquer les taupes avec des bâtons. Par chance, personne ne sera blessé… !

 

Cette année, on revendique une « vraie » pause ; pour cela, on s‘organise : pendant que l’un fait la sieste (ne rêvons pas, on ne peut pas s’offrir ce luxe plus qu’un petit quart d’heure !), l’autre emmène les filles en vadrouille, et au retour, on inverse. « Allez cueillir des fleurs pour Maman ! » ou bien « allez ramasser de jolies plumes » (on verra plus loin qu’on abandonnera vite l’idée des plumes !). Assises une bonne partie de la journée, ça permet aux filles de se défouler, surtout quand on trouve des jeux. En même temps, en les fatiguant un peu, on s’assurera peut-être un peu de tranquilité pour le soir ! Elles ne pédalent pas, elles ! il faut donc utiliser à bon escient  l’énergie qu’elles ont à revendre…

 

Je profite de la pause pour relater notre périple dans mon petit carnet. Je mitraille aussi pas mal, cependant, c’est moins pratique à vélo qu’à pieds pour prendre des photos. Il faut que je prévienne Eric devant: « Eriiiiiic ! stooop ! photooos ! », pour mettre pied à terre. Ensuite il faut sortir l’appareil du sac. Sans compter que le temps de réagir (surtout dans les descentes, ça va vite!), il faut souvent faire demi-tour pour prendre le sujet en photo.

 

Il fait maintenant très chaud en plein soleil, on prolongerait bien la pause mais c’est l’heure de se remettre en selle. Grâce aux entraînements depuis le Printemps, on n’a (presque) plus mal aux fesses !!!

Les filles vont faire la sieste, chacune confortablement installée dans sa remorque. C’est vraiment mieux que le siège vélo où elles auraient été soumises aux aléas climatiques (soleil, vent, pluie...). Quant à nous, on apprécie aussi cette solution. La remorque s’auto-porte et c’est plus facile à tracter que d’avoir un siège vélo qui a tendance à nous déséquilibrer, surtout quand les pitchounettes s’endorment et ballottent à l’arrière.

 

Nous sommes très satisfaits (à moins d’une avarie sur la route…) de nos acquisitions de matériel. Les 2 remorques Wogler semblent un excellent rapport qualité/prix. Il a simplement fallu quelques ajustements, c’est pour cela que nous les avons testées avant de partir en situation réelle. J’ai dû ajouter des protèges ceinture de sécurité pour le confort (c’est Clémence qui m’a guidé sur les améliorations à apporter). J’ai enfin trouvé la meilleure combinaison d’attache afin que Manon ne glisse pas vers l’avant, et j’ai installé un torchon « parasol » au dessus de chacune d’elle.

Eric, lui, a changé les chambres à air quelque peu « fuyantes » et monté des pneus de BMX. Les pneus d’origine sont de très mauvaise qualité, et surtout pestilentiels. Ils sentent le poisson  avec  persistance. Nous les avions stockés dans notre « cave », c’est à dire le coffre de notre voiture ! l’odeur est tenace, même après plusieurs semaines ! Les roues sont un peu voilées mais apès réclamation, nous avons récupéré un jeu de roues auprès du fabricant. On a juste pris les moins voilées. Mieux « chaussées », elles feront parfaitement l’affaire.



CIMG5152CIMG6313CIMG5153

Nous prenons le goûter à St Georges sur la Prée, nous sommes arrivés à destination. La chambre d’hôtes se trouve en dehors du bourg, au lieu-dit « Les Plessis ». Nous sommes en avance, on pourra en profiter. J’emmène Clémence avec moi à la boulangerie puis l’épicerie. Les commerçantes lui donne des bonbons. On voit qu’on est en province ! la prochaine fois, je prendrais aussi Manon, on fera une plus grosse « récolte » !!!

Notre but est de partir chaque matin de bonne heure afin de profiter de la fraîcheur et pouvoir s’octroyer plusieurs pauses dans la journée. Ça permet aussi de s’arrêter 2h pour le déjeuner. En arrivant vers 18H à la chambre, on aura le temps de prendre notre douche et de ressortir se promener et jouer avec les filles avant le pique-nique du soir.

Driiiing ! Eric, le « Maître du temps », est là pour nous rappeler le respect des horaires ! J’ai bien une montre mais je ne la regarde jamais… D‘ailleurs, je le soupçonne de « tricher » un peu. Quand il me dit qu’on doit AB-SO-LU-MENT partir à 9H, je pense que ça sous-entend 9H30, puisque je sais qu’il sait que nous seront en retard !!! avec la meilleure volonté du monde, désolée, j’y arrive pas ! et

encore moins depuis que je suis en congé parental : j’ai complètement oublié la ponctualité.  

 

Nous avons droit à un accueil très sympathique à la chambre d’hôtes. Aaaahhh, une bonne douche, des vêtements propres, il en faut peu pour se requinquer. Les filles sont ravies, il y a une balançoire, synonyme pour elles de vacances réussies. A ce âge là, c’est facile de les contenter ! On prend notre pique-nique en compagnie des propriétaires, des agriculteurs retraités sympathiques.


CIMG6314CIMG5913

CIMG6317CIMG6315CIMG5163

Ce soir, extinction des feux de bonne heure, tout est rangé pour le lendemain, la lessive est faite. Le Mir a  fait son œuvre, sympa le mec, « il frotte pour vous ». 

J’ai tout de même prévu des vêtements sombres, faciles d’entretien, et surtout qui sèchent vite. Avec les filles, les tâches sont si vite arrivées.

 

Il est 21h40, les filles sont couchées chacune dans leur lit, Manon suce son pouce en faisant du bruit, elle commence à chanter « Fais dodo, fais dodo… » Grrr, SI-LENCE ! et Clémence reprend en chœur… ça promet. Eric et moi n’avons pas besoin de berceuse !



CIMG5156

 

Le mot du jour de Clémence «  ça fait du bien de boire, ça rafraîchit dans le corps ! »

 

53,52 km pour cette première étape.

Compteur connards : 0*

 

* voir l’explication plus loin à J3!!!

 

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 22:54

  

Mercredi 5 Août, J2 - St George sur la Prée – St Florent sur Cher 

 

Ce matin, au petit déjeuner, Manon décide de « renvoyer » son lait, chose qui n’arrive jamais… Hop, je remonte à la chambre en vitesse, avec l’aide de mon nouveau copain « Mir », je répare les dégâts. Une chance, nous étions seuls à table à cette heure-là…sinon, ça fait toujours mauvais genre… Sans rancunes, les proprios immortalisent notre équipe, ils auront la preuve en photos lorsqu’ils parleront à leurs prochains clients : des fous à vélo sont passés par là!!!


CIMG6318CIMG6319

Il va faire 30° aujourd’hui, je profiterais de la pause à midi pour faire sécher le linge

On s’arrête à Preuilly pour pique-niquer. Un banc sous les marronniers fera l’affaire. Après manger, Eric emmène les filles faire un tour, je roupille sur le banc. Un quart de sieste, et à mon tour, je les emmène au bord du Cher, on trouve une balançoire et un toboggan. Dommage, comme d’habitude, les jeux sont en plein soleil… ça fait fuir les gosses comme ça le coin est tranquille pour les poissons.

… (« y z’avaient pas pensé à ça » ou alors ils les ont installé un jour de pluie).



CIMG6321


Ma petite lessive a fini de sécher, accrochée au guidon des vélos ou étendue sur le dessus des remorques.

Il reste environ 15 km jusqu’à St Florent du Cher, le plus dur a été fait ce matin. Pour le moral, c’est toujours mieux de faire le plus gros du parcours avant la pause déjeuner. D’autant que ça plombe cet après-midi.


CIMG6322CIMG5174
 

Même à 2, il est difficile de surveiller les filles. A peine 5 secondes d’inattention suffisent pour inventer une nouvelle bêtise. Alors qu’on vient juste de réprimander Clémence qui jouait avec un bâton, Manon en profite pour nous ramasser…une crotte de chien. Elle a confondu avec un marron ! 2 minutes avant, je mettais en garde l’aînée pour ne pas marcher dedans… SNIF ! Bon, visiblement Kiki était passé par là depuis quelques jours, c’était déjà sec, heureusement. Ah, Mimicrotte la bien nommée a fait honneur à son surnom.

L’avantage lorqu’on pédale, même si c’est fatiguant, c’est qu’on n’a pas à surveiller les choupinettes !!! elles ronflent comme des cochons derrière nous. Manon se sert du sac de couches comme d’un oreiller. Elle dort la bouche ouverte et bave comme une bienheureuse (heureusement, les Pampers absorbent bien !!!).



CIMG6320CIMG5172
 

On savait qu’il ne fallait pas les installer côte à côte dans la même remorque, on aurait entendu piaillé tout le long du chemin, la carriole aurait fait des embardées au risque de nous envoyer dans le fossé !!! ! Elles sont simplement heureuses de pouvoir se retrouver aux pauses pour pouvoir se chamailler et crier comme des mouettes :« c’est bon les filles, lâchez-vous, vous pouvez couiner, de toute façon, on ne fais que passer ! ».

 

Il faut aussi avouer que les préconisations du fabricant sont assez généreuses. A 2 dans la remorque , ça aurait été un peu juste, elles auraient été vraiment trop à l’étroit. Pauvre Mimicrotte, écrasée par un Bozzo 2 fois plus gros qu’elle ! D’autant que c’était limite au niveau du chargement : qu’aurions nous fait des bagages ? on a d’abord pensé à des sacoches mais on a vite abandonné cette idée, préférant tracter que porter.

 

Malgré tout, on est quasiment au maximum de la charge. On n’utilise que le petit plateau pour ne pas se « dépouiller » trop vite. La distance quotidienne n’est certes pas très impressionnante pour le commun des « cyclards », c’est même plutôt une distance qu’on a eu l’habitude de parcourir à pieds (nous étions « jeunes » alors ! c’était pendant notre périple en 2000), mais avec un tel « handicap », là, c’est une autre histoire.

 

On s’arrête régulièrement pour montrer la campagne et surtout les animaux aux filles : vaches, moutons, chèvres, poules, chevaux… « au revoir pinpin » fait Manon en agitant sa petite main quand on redémarre.

Cet après-midi il fait une « calor » à ne pas mettre un cycliste dehors. Eric et moi luttons contre un vieux coup de barre. On arrive à notre seconde chambre à St Florent sur Cher. Par chance, on tombe pile sur le magasin pour notre ravitaillement du soir. D’accord, on n’est pas à un kilomètre près, mais à cette heure-ci, on n’a plus envie de faire de détour. Eric-la-Boussole a bien fait les choses en repérant à l’avance les magasins qui se trouvent sur notre route.

On se tape un Yop à nous quatre en guise de goûter, à l’ombre sur le parking. Et puis on charge nos courses dans nos « coffres », bah quoi ? on fait comme n’importe quel client venu en voiture !

 

Waaaaah ! ca y est, je me rappelle la photo aperçue sur le net, la chambre d’hôte est un ancien relais de chasse. La grande classe ! et, « cherry on the cake », il y a une piscine ! Malgré la taille « miscucule » (comme dirait Clémence) de ma valise-trousse de toilette, j’ai amené l’indispensable maillot de bain ! Je me paye le luxe d’une baignade dans l’eau fraîche après avoir passé la journée à suer. Hygiène oblige, rassurez-vous, j’ai tout de même pris ma douche avant.

 

Le bonheur avec un grand « P » comme piscine !!!!!!!!!



CIMG5213CIMG6323CIMG6324
 

Baptême de l’eau pour Clémence. Et oui, à 4 ans, elle n’a jamais goûté à autre chose que l’eau de son bain. A la rigueur elle a déjà trempé ses pieds dans la mer en Normandie au mois de Mai (d’accord, séquence extrême, elle avait les pieds tout bleus au bout de 3 minutes).

Là, c’est carrément le Grand Bleu. D’habitude si trouillarde, elle y va sans hésiter. Eric et moi n’aurions pas parié là-dessus. Contre toute attente, elle en redemande, bien que la température ne soit finalement pas si éloignée de la baignade en Normandie. Si je me souviens bien, il me semble qu’on va avoir 2 ou 3 piscines durant notre périple. Pourvu que ça tombe les jours de canicule.


CIMG5197


CIMG5201

CIMG5202

 


Manon, trop petite, reste spectatrice, et puis, elle porte encore des couches : le vomi de ce matin, ça m’a suffit, on ne va pas encore en plus ruiner l’eau de la piscine ici… Eric, sans regrets, s’en occupe, il n’est pas fan de l’eau non plus et nage plutôt comme un caillou.

Pendant que Clémence et moi on barbote, Eric arrive à faire vaincre à Manon sa peur des chats. Elle ne fait pas encore la différence entre un félin et un canidé, pour elle, ça reste un animal a quatre pattes ! :

« a peur tien-tien ! » (en crypté « tien-tien », ça donne en clair « le chien »).

 

 Le lieu est atypique, il y a des animaux en liberté dans l’immense parc entourant la maison : 2 chevaux vivent en liberté et se promènent à leur guise, il y a aussi des chats, des chiens, une volière… 


CIMG5204CIMG5211

Ce soir, Clémence dort sur la mezzanine, nous dormons en bas. On installe Manon par terre à côté de nous. Par prudence, je ne veux pas laisser les 2 filles ensemble là-haut. J’ai fait ma lessive avant de manger. Ce midi, pendant que je cueillais des prunes (je me suis laissé tenter par une branche qui dépassait d’un jardin !) Manon en a profité pour en écraser une sur son pantalon et ses chaussettes. Mais bon, après tout, elle n’a pas fait de tâche avec la crotte de chien, il faut donc s’estimer heureuse...



CIMG5183CIMG5181
 

Qu’il est agréable de se coucher dans des draps frais. J’adore l’odeur de soupline. Aaahhh !

L’accueil à la Faisanderie nous a paru de prime abord assez précieux mais finalement sous ses airs d’ex-banlieue chic, la proprio est assez causante.

 

Pour l’instant, on ne déplore aucun coup de soleil, sauf sur le nez à Eric. Mon système de « torchons- pare-soleil » découpés dans les draps de la grand-mère mérite un brevet ! 50 ans après, le tissu prouve toujours sa solidité. La toile très épaisse est naturellement anti-UV, génial, j’adore mon invention !

 

Compteur journalier : 47,87 kilomètres (c’est précis !)

Compteur connards : 0

  



On a détesté : la portion de route toute neuve et couverte de gravillons (Aïe ! quand les voitures doublent…). On a aussi horreur du bitume façon « rustines » avec des trous et des bosses, et hop, une p’tite pelletée de goudron pour rafistoler. Merci la DDE…

 

On est pour : une piscine obligatoire dans chaque chambre d’hôtes !

 

 

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:55


Jeudi 6 Août, J3 - St Florent sur Cher – Coust
 

 

Petit déjeuner aux aurores à 7H30. Comme tout bon client « roi »… on ne laisse pas le choix de l’heure. A noter, je décerne la médaille de bronze au petit déj, Bravo ! j’attribuerais l’or à nos éléveurs de moutons et l’argent aux Belges.

Il faut impérativement décoller à 9H afin d’éviter les heures les plus chaudes.

 

On a suffisamment de provisions dans les coffres de nos « breaks », on décide donc de ne pas s’arrêter faire de courses et de pédaler un maximum le matin. On s’offrira une meilleure pause à midi. Il va faire très chaud cet après-midi, il ne restera plus beaucoup de kilomètres jusqu’à notre destination du soir.

On passe par le « centre » de la France, à Bruère-Allichamps.



CIMG5914CIMG6325

« Abbaye de Noirlac à 5 km », on suit le panneau. Ça promet un site sympa pour un arrêt pique-nique. On y parvient en suivant les berges du Cher. La route est ombragée, ça tombe bien. Un dernier coup de pédale, on aura bien mérité notre picotin.

A notre arrivée, on aperçoit des tables. Pas de bol, la seule colo venue passer ses vacances au fin fond de la Pampa comme nous, a déjà piqué NOTRE table. C’est trop injuste ! Reste plus qu’à étaler notre plaid sur la pelouse. Le super truc, c’est qu’il y a des sanitaires nickels à proximité et surtout des robinets. On va pouvoir s’asperger à volonté. On a besoin de se rafraîchir car la canicule est bien installée.

 

 

CIMG5220

 

CIMG5223CIMG5217

 

 

On a du mal à vaincre le coup de barre de la digestion. Je m’allonge sur la couverture mais impossible de piquer un petit roupillon , Manon-pot de colle grimpe à califourchon sur mon estomac, en faisant « hue-hue ». Avec ou sans bruitage, la bourrique aura le dernier mot : pour la sieste, on prend rendez-vous et on remet ça à une prochaine fois…

Duraille pour redécoller après une bonne pause, surtout en plein cagna. En route, Manon pleurniche et m’appelle sans cesse « Môman, Môman !!! ». Et pour cause, l’oreille de son doudou lapinou est « défrisée » (elle a défait le noeux au bout de l’oreille, et dans le lapin, c’est son « morceau » préféré !!!), ou encore, elle s’énerve parce qu’elle a perdu son chouchou « tou-tou »* (voir ci-après la traduction). Je ne dirais qu’une chose : PFFFFFF !!!!!!!

 

*Sortez vos dico « Franco-Manon ». En langage Manon , dans la traduction, vous l’aurez compris, elle prononce « T » à la place de « CH », donc un chien = tien, un chat = ta, alors logiquement, un « toutou », ce n’est pas un chien mais un chouchou !!! Sans sous-titrage, la VO est imbuvable !


CIMG6326CIMG6327 CIMG5221

 

On fait les courses à St Amand-Montrond. J’emmène les filles en caddie, au moins, je n’ai pas à courir après et elles pourront profiter de la clim du magasin. Pauvre Eric, il fait le poireau dehors pour garder les VTT. C’est à l’ombre, certes, mais il n’y a pas un poil de vent pour rafraîchir. Clémence pleurniche et me réclame un tour de manège. Pas le temps, il faut repartir avant que « Papa-voiturier » ne fonde à cause de la chaleur. En repartant, nous empruntons la piste cyclable, il y a pas mal de circulation à l’entrée de la ville. L’inconvénient, c’est trop étroit pour les carrioles et on dépasse largement sur la chaussée. Y z’avaient pas pensé à nous, c’est comme les chicanes pour empêcher les véhicules de passer, on passe pas non plus, gabarit trop large, c’est pas très malin…

D’ailleurs, pour cette raison, un camion nous frôle de près, ce sera l’unique fois, durant ce périple.

Sans cela, nous avons toujours autant de respect de la part des automobilistes.

 

Eric-Tom-Tom, le GPS de la famille, nous trouve la bonne direction pour rejoindre Coust par les petites routes. Depuis des années que je le vois à l’œuvre, je fais entièrement confiance à son sens de l’orientation, loin de moi l’idée de le contredire. Tout de même, par précaution, on demande en chemin à un monsieur si c’est la bonne route. Comme d’hab’, les gens du « cru » sont incapables de nous renseigner. Ils ne sortent pas plus loin que leur quartier et ne poussent pas l’exploration au delà du supermarché. Consternant et énervant. On a déjà testé des dizaines de fois, on devrait finir par le savoir, pourtant.

 

Point d’orgue du jour, la chambre d’hôtes joliment nommée : La « Colline de Dialuc ». Si c’est pas synonyme de grimpette, ça ! Là, je me souviens parfaitement des photos de leur site internet. Une vue superbe, surplombant la vallée. On avait été prévenus. On les a épaté aussi en grimpant vaillamment la côte.  Effectivement, ça grimpouille sec, mais on ne mettra pas pied à terre, question d’amour propre. De toute façon, on n’a pas le choix : si on n’appuye pas assez sur les pédales, le poid de la remorque risque de nous faire redescendre la pente !!! On aurait pu décharger les filles ou mieux, les faire pousser, mais les grosses fainéantes gardent leur énergie à râler qu’elles ont faim. Ingrates !

En rythme, on arrive au sommet et on accède enfin … à la piscine (PLOUF, on l’a bien mérité, celle là !).


CIMG6328CIMG5915
 

On a droit à une grande chambre, Manon dort dans un lit bébé, Clémence joue la grande (4 ans demain !) et s’installe sur la couchette du haut des lits superposés. Ouahhh ! on n’a pas ça à la maison, c’est chouette les chambres d’hôtes !

Clémence prend goût à la piscine. Elle s’accroche à moi et barbote. Une petite séance de « thalasso » en fin de journée, rien de tel pour se retaper.

 

 

 

CIMG5235

 

On décline la proposition de table d’hôte de la part des proprio. D’une part, c’est compliqué à cause des enfants surtout pour moi, sans cesse obligée de me lever et de les surveiller ; résultat, je rate la plupart des conversations et je mange froid…
Et d’autre part, nous ne sommes pas bilingues Flamand : les propriétaires sont belges et il n’y a que des compatriotes à eux  ainsi que des Hollandais ce soir.  On se sent
un peu « étrangers ». Pas de regrets, donc, et on préfère pique niquer dehors sur la table de jardin, on profite de la vue magnifique au calme, on entend juste les guturaux et sonores « Ja, Ja ! Né, Né ! (à tes souhaits !) » au loin. Pourvu qu’ils se couchent tôt aussi !



CIMG5226CIMG5236
 

Miracle, il est 21h, les filles sont déjà couchées. Tout est lavé, rangé. Eric et moi sommes installés dehors à profiter en silence du coucher de soleil. Ça ne nous est pas arrivé depuis longtemps.

Toutefois avant de se coucher, Clémence a tout de même réussi à se coincer le genou entre les barreaux du lit. Quant à Manon, elle est tombée du lit. Bon, à part des bleus et des bosses, on ne déplore pas trop de bobos sérieux.


CIMG5916CIMG6337
 

On a fait 56,61 km ce jour.

Compteur connards : 0* (voir astérisque ci-dessous)

 

*je m’explique, il s’agit d’éventuels emmerdeurs antisportifs et/ou antivélos, les rageurs du klaxon que nous serons susceptibles de croiser

 

Le mot du jour de Manon : « Elle est où MenMen (Clémence !) ? elle fait dodo ? chuuuuut !!! »

Le mot du jour de Clémence « J’ai vu un bout de chevaux tout bas-là » !

 

On a quitté le Loir et Cher.

Aujourd’hui, nous étions dans le Cher. Demain, on passe par l’Allier . Nous sommes repassé par Châteauneuf sur Cher (Rappel : périple 2007, Eric était à vélo, je faisais l’assistance en voiture, alors enceinte de Manon). C’est drôle, à force de sillonner les régions à pieds ou à vélo, on finit par recroiser certains de nos anciens itinéraires.

 

 

 

CIMG5215

 

 

Dernière étape « facile », c’était juste l’« apéritif ». Après, on attaque du sérieux, les contreforts de l’Auvergne. Caramba !

Cependant, petit indice rassurant : d’après la carte, on va commencer par suivre une voie de chemin de fer, ça ne devrait, par conséquent, pas trop grimper.

 

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 18:40


Vendredi 7 Août, J4 - Coust – Thizon, (07/08/09, etc…)
 

 

Par rapport aux jours précédents, on profite d’une demi-heure de sommeil de plus, le boulanger du coin n’ouvrant pas avant 8h. Et puis…. « Un p’tit beurre, des touyous », c’est l’anniversaire de Clémence, 4 ans aujourd’hui !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Nos Belges ont fait une surprise à Clémence, un cadeau l’attend près de son bol. C’est vraiment une très gentille attention. Je goûte pour la première fois à la pâte de Spéculoos. Divin. Le Nutella peut rester au placard. Mention spéciale au petit déjeuner, au final, il se classera second dans le top de nos chambres 2009. Comme d’hab’, l’art de vivre des pays du « Nord » est remarquable, les Français n’ont malheureusement pas toujours ce sens de l’accueil.



CIMG5238quels scrupules de réveiller nos marmottes...

CIMG5240
 

Cette nuit, le vent s’est levé, avec des éclairs et du tonnerre. Aïe, c’est moche pour demain. On s’est relevé pour installer les protections pluie. Là, c’est la première fois qu’on les teste mais je suis satisfaite de mon l’investissement.

 

C’était au départ ma seule crainte de savoir les filles mouillées en cas d’averse. Les semblants de « capote pluie » des fabricants, (pompeusement appelées ainsi, mais couvrant à peine 30% de la surface de la remorque), sont largement insuffisantes pour assurer une protection efficace.

Au mieux elles sont tout juste capable de protéger du vent.  J’ai cherché en vain jusqu'à ce que je trouve par hasard sur Ebay, quelques semaines avant de partir - et à un prix fort raisonnable - deux protections pluie intégrales et parfaitement adaptées.

Au Printemps, pour tester notre 1ère acquisition nous avions fait une sortie avec Clémence dans la remorque, et Manon alors était installée derrière moi dans le siège-vélo. Nous avons pris un bon déluge sur la route. Au moins, on a pu se rendre compte avant de partir de ce qui pouvait nous attendre. Finalement, des 2 filles, c’est Clémence qui avait été le plus mouillé, Manon, à l’extérieur, ayant été mieux protégée par son K-way… un comble !

Le problème a donc été résolu avant le départ. Ce sont de petits détails mais chaque sortie d’entraînement nous a permis de faire des ajustements de façon à rendre notre périple aussi confortable que possible  pour chacun.

 

Cette nuit-là, donc, on aura mal dormi, il a fallu rassurer plusieurs fois Clémence-la-pétoche (« z’ai peur du noir », « z’ai  peur de l’orage », « z’ai peur du vent » et pour finir « z’ai perdu mon doudou » GRrrrr !). Pendant ce temps, heureusement, Manon, toujours accompagnée de Lapinou Beurk (son doudou : 3 jours de campagne seulement et il ressemble déjà à un lapin de ferme) dort à poings fermés. Ouf !



CIMG5917  Château d'Ainay le Vieil

 

 

Ce matin, pour l’anecdote, j’ai pris en photo un panneau indiquant une côte à …20% ! on a échappé au pire, ce n’est pas notre route !

 

 

CIMG6338

 

On avait eu l’espoir que l’étape du jour serait relativement plate (vous vous souvenez, le train ?!). Que nenni! En fait, le train passe sous le tunnel, tandis que nous, nous avons droit au panorama du dessus... Ça grimpouille. Le ciel est bien gris, on retire tout de même les protections pluie à Vallon en Sully, les filles sont cuites à point. Ça fait un peu étuve là-dessous, mais au moins sont-elles bien au chaud. Même si on avait investit dans une remorque plus chère, de toute façon, aucune ne propose la clim en option.

 

 

Ça y est, nous sommes en Auvergne, dans le département de l’Allier. Photo souvenir au panneau ! Le paysage prend peu à peu du relief.

 

 

 

CIMG5918

 

 

On s’arrête pour acheter du pain à Vallon. Finalement, vu de près, il a l’air peu appêtissant, ça gâche le « sandouisse ». Ouiiin! En plus, y’a même plus de pains aux raisins ! Là, grosse déception. A quoi bon pédaler si nous n’avons pas la motivation d’un bon pique-nique ?! On rachètera du bon pain un peu plus loin. Un comble pour l’artisan boulanger mais le pain en grande surface était bien meilleur…

 

 

CIMG5246

Il est bientôt midi, on n’a pas beaucoup avancé ce matin, mais il faut tout même faire les courses. C’est le seul point de ravitaillement de la journée. Il ne faut pas oublier que nous sommes au cœur de la France… On passe par des bleds joliment nommés « La Perche », « Le Vaux », évocateurs de côtes…

 

CIMG5247


Depuis ce matin, la route est agréable, le bitume est lisse et roulant à souhait. On aime !

 

On pique-nique à Nassigny, à côté d’un magnifique château. Ce matin, nous avons aperçu le château d’Ainay le Vieil. Quand je dis « aperçu », c’est bien le terme. Régulièrement, à vélo, l’attention se porte sur la route, et moins sur le paysage. C’est pour cette raison que je rate plusieurs occasions de photos, avec la vitesse – surtout en descente-, le casque sur le nez, le temps de réagir, et hop, c’est trop tard.

 

 

CIMG5919




CIMG5248CIMG5251

 

CIMG5250

CIMG5258

Bizarre, un panneau indique le centre de la France à 3 km de là… hier, nous avons eu le droit à la même publicité touristique à Bruère- Allichamps. Faudrait voir à s’accorder, ils sont plusieurs à le revendiquer mais…Séquence culture générale : par curiosité, j’ai consulté le web, effectivement, certains comptent la Corse dans leurs calculs, d’où cette guerre de clochers. Aahhh, je comprend mieux maintenant !



CIMG5920

CIMG5921 

CIMG5922CIMG5923
 

, en effet. La vue est magnifique, nous empruntons la route des crêtes. C’est verdoyant et tranquille.

Nous arrivons vers St Victor. Nous goûtons sur les bords du canal. On s’arrête à la boulangerie. J’achète du « pain à l’ancienne » ; ça, pour être ancien, il mérite son certificat d’authenticité ! Sec comme il est, il doit bien dater de l’avant-veille… encore un « artisarnaqueur » de boulanger. Et toujours pas de pains aux raisins… c’est pourtant ce que je préfère. Depuis le départ, 200 km et toujours aucuns pains aux raisins. Là, c’est carrément IN-AD-MI-SSIBLE ! Appelez-moi le patron !!! Par dépit, on se rabat sur du flan aux abricots, ça me rappelle l’année dernière, mais à vélo, c’est un peu « Kloug ». Pas même une canette de coca non plus, décidément, nous sommes bien dans le trou du c-- du monde.  Pause goûter au bord du canal avant d'arriver.



CIMG5924CIMG5264
 

Direction Thizon, plus précisément le lieu dit Le Baudot. La « Baudothérapie », notre chambre d’hôte, est perdue au milieu de la campagne.

C’est un lieu, disons, heu… atypique. Entre la Petite Maison dans la Prairie, la ferme des 3 petits cochons et Blanche-Neige au pays de « Boui-Boui Land »… Eric, je le sens, n’apprécie pas du tout le foutoir ambiant genre bric à brac à broc. Le genre bohème, c’est pas vraiment son truc !

Ça pullule de chats. Splaf! Clémence met le pied dans une crotte de chat ; ça illustre bien le bazar de la taule. Là, je laisse sans scrupules la propriétaire des lieux réparer les dégâts.



CIMG5306
 

Trêve de médisance, l’endroit dispense un certain charme, …après coup ! Un bon point à souligner : l’accueil est assez sympathique.

C’est certainement un lieu pensé pour les enfants, avec un immense jardin, des cabanes,… la déco de la chambre est plutôt original: le lit des filles, genre alcôve, est dissimulé derrière des portes  d’armoire ancienne, à la façon de portes de Saloon : Hiiiii-Ha !!! C’est spacieux et bien équipé ( petit frigo, cafetière, bouilloire…)

Je mesure les efforts pour rendre cet endroit chaleureux . Disons que c’est propice à la rêverie pour qui sait faire abstraction du désordre.

On déambule dans les petits sentiers, le jardin est idéal pour des parties de cache-cache, sauf que l’herbe n’a pas été tondue depuis des lustres, bonjour les orties… Ouille ! ça pique, courageusement, on rebrousse chemin !



CIMG5282CIMG5285

CIMG5927CIMG5929

CIMG5284

CIMG5276
 

L’estime remonte un peu plus quand la proprio nous apporte un gâteau aux amandes fait maison, avec « candles on the cake », des bougies pour l’occasion!!! Clémence va ENFIN pouvoir souffler ses bougies le jour même de ses 4 ans. Jusqu’à maintenant, nous étions toujours en vadrouille sur les routes et la pauvre choupinette devait patienter jusqu’à l’arrivée chez les Mamies pour fêter « dignement » son anniversaire.

Le gâteau est très bon, on goûte dehors sur la table des 7 nains. Il faut se plier comme un mouchoir pour pouvoir s’asseoir sur le banc, et les genoux sont douloureusement coincés à hauteur de la table… Nous sommes installés juste à côté de la cabane du cochon, qui, heureusement a quitté cette terre depuis quelques mois. Paix à son âme, pauvre Groin-Groin.



CIMG6329CIMG5269
CIMG5926CIMG5267CIMG5273


Mamie Lily appelle pour souhaiter à Clémence un bon anniversaire, la bourrique fait son boudin et ne veut pas parler au téléphone. Quand on parle de cochon…

Réflexion :

Inouï !!! on a ENFIN du réseau cette année. Ça relève du miracle dans cette contrée reculée. Merci à Bouygues qui promet depuis des année une couverture à 99%,  Ben, pô d’ bol ! jusqu’en 2008, on se trouvait TOUJOURS dans les 1% du territoire non couvert…

 

 

 

 

CIMG5280

 

Il est 21H30, c’est soirée Karaoké façon Mini-Star Academy : Votez pour Manon, tapez 1iiinnnnn, pour Clémence, tapez 2euuuuuux ! le jury aura du mal à faire arrêter cette cacophonie qu’après moult menaces.

Pour le titre du jour, the winner is : « Joy-eux Z’anni-ver-saiiiire »,  par le talentueux duo : Clémence et Manon, c’est de circonstance.  Clémence poursuit avec un tube champêtre appris à l’école: « Dans-la-rue, le petit ver de ter-rrreuuuuu » (je ne connaîtrais  jamais la suite, le disque était rayé). Et Manon enchaîne sur un répertoire plus classique : « Fais dodo, fais dodo, fais dodo…. » (Rrrroonnn, ZZzzzz), et enfin, le chœur final : « Allez Pa-pa, Allez Ma-man, allez Pa-pa, allez Ma-man… »…. Le bonheur est dans le pré, quand il y a silence au poulailler ! On attend que nos poulettes aient fini de jacter et soient endormies pour les remettre ensemble dans le grand lit. Les filles couchent pour la première fois dans le même lit. Là, on a été joueurs, voire inconscients, de les laisser ensemble!  Elles sont tentées de faire les fofolles du Top 50 et ont un peu de mal à s’endormir, c’est bien normal.



CIMG5928CIMG5277

CIMG5298
 

Je mérite enfin mon bain, la baignoire date de l’an 40, à l’époque, les gens mesuraient 1.30m les bras levés.  Il faut carrément un chausse-pieds pour s’y installer !

Si jamais j’échappe le savon, surtout, ne pas tenter de le ramasser sinon je reste coincée. J’ai réussi tant bien que mal à caler mes fesses, je crois bien que mon postérieur est plus large que la baignoire! Après le vélo, j’aurais préféré une douche, rester debout, ça aurait été plus confortable !

Il va falloir une ventouse pour s’extirper de là.

Quant au petit coin, le bien nommé, il est tellement « miscucule » comme dirait Clémence, que c’est toute une gymnastique pour attraper le papier toilette. En risquant une élongation, j’arrive tout de même à choper une feuille de PQ, dur, dur !



CIMG5279
 

Pendant que je termine d’écrire mes pensées du jour, Eric lit un livre (sur les) cochons !!!

Ah, j’ai oublié de vous parler du coq. On dort à proximité du poulailler. Gaffe à tes plumes demain matin ! Concession à la modernité oblige, on va se passer de tes services et programmer la sonnerie du portable pour 6h30 demain matin.

 

Aujourd’hui, on a fait 47.80 kilomètres.

Compteur connards : 0

 

 

Les mot du jour de Clémence :

-« Papa et Maman, vous faisez quoi ? allez vous coucher ! »

-« Allez Pa-pa, Allez Pa-pa » (pour encourager son Pôpa dans les montées)

-« Papa, ça descend, pédale pas !!!!!!!!!!!!!!!!! » (merci ma puce !)

 

Les mots du jour de Manon :

-« arrête, saussure, bon, oui ? » (il faut s’arrêter pour remettre sa chaussure et elle vérifie que c’est bien le bon pied)

-« au revoir doudou » (accompagné d’un gros « SMAC ! » affectueux de sa main)

-« Broum-broum » (Eric lui explique le chemin et elle suit consciencieusement avec son petit doigt la route sur la carte, … en prime, on a droit au bruitage, et aux postillons qui vont avec)

 

Pense-bête pour les étourdies: faire attention à bien se rhabiller après les pauses-pipi… Pour l’occasion, j’ai investi  avant de partir dans un nouveau short pour le vélo. Contrairement à mon premier cuissart qui n’a pas de braguette, là, il ne faut pas oublier de remonter la fermeture éclair… !!!!!!! (je rappelle pour les non-initiés qu’avec une peau de chamois, il ne faut pas mettre de culotte)

 

 

 

Remarque :

Pour nous deux, le seul regret de ces vacances sera justement de ne pas pouvoir essayer nous-mêmes les carrioles. Dommage, ça doit donner des sensations, surtout dans les descentes… !   

 

 
 

 

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 19:00


Samedi 8 Août, J5 -  Thizon – Mainsat
 
 

 

Debout à 6H30, on a réveillé le coq aux aurores, il a encore le plumage tout ébouriffé et même pas eu le temps de se brosser les dents avant de chanter. S’il pouvait parler, il nous assassinerait d’un « chiens de citadins » !!! Sans rancunes, et oui, signe des temps, on se fait désormais réveiller par la douce mélodie Bontempi de nos portables, et le coq au vin redevient tendance sur les bonnes tables. Désolée !


CIMG5293 Belles des Champs ou Vilaines fermières ?

 

Bon, c’est toujours aussi « space » que la veille. La proprio  nous semble à côté de ses chaussons ce matin.

Je plante le décor : ambiance néo-baba-zen, petite musique en fond, genre « Nature et Découverte », un fouillis de bibelots improbables. Préoccupation d’Eric-le-méticuleux : « mais, comment fait-elle le ménage ? »... Humouuuurrr ! non, ce n’est pas de la médisance, mais il y a sujet à la plaisanterie, c’est plus fort que moi !!!

Bien entendu, le petit dèj’ est à l’image du reste. Des confitures maison, entamées, j’espère, depuis pas trop longtemps ( j’ai un doute concernant les dates de péremptions…) … le pot chocolat-gingembre-je- ne-sais-plus-trop-quoi ou encore celui citron-courgette n’ont pas l’air d’avoir remporté un franc succès auprès des précédents convives. Le pain est également fait maison mais comme le fait ingénument  remarquer Clémence : « y’a pas grand chose à manger » !!! les enfants sont A-DO-RÂÂÂ-BLES !!!! surtout qu’elle a un bon coup de fourchette, la miss.

 

Bon, c’est vrai, la dame est un peu à côté de ses pompes, même si elle a des circonstances atténuantes, mais nous,  on a quand même besoin d’ingurgiter des calories pour reprendre la route. Son petit déjeuner, ça fait un peu « light » pour les sportifs affamés que nous sommes. On n’est pas venu là pour méditer. La nourriture spirituelle ne va pas nous aider à tirer nos remorques et à grimper les côtes.


CIMG6355
 

 

Eric se console en comptant se rabattre sur le morceau du (très bon) gâteau restant de la veille.

DAMNED !!! un maudit greffier nous a devancé : ce fourbe a profité de notre absence et d’une fenêtre ouverte pour s’introduire dans notre chambre et commettre un larcin impardonnable. De son méfait, il ne reste que les miettes… Ouiiiin !!!  

 

Bon, on se contente de ce petit déjeuner « apéritif », on trouvera une boulangerie en route…

 

On va quand même figurer au livre d’Or du gîte, on a droit à être immortalisés en photo une nouvelle fois.

Lorsqu’Eric s’est chargé de la réservation des chambres  plusieurs mois auparavant, les gens avaient un peu de mal à capter de suite ou à se rendre compte de notre organisation. Si, si, on vient en vélo, avec deux jeunes enfants, des bagages, et même à manger pour le soir.

Alors forcément, grâce à une preuve en photo, on laissera une trace de notre passage !


CIMG5932
 
  

Le temps est couvert, idéal pour nous. Question côtes, on est servis ce matin. Du coup, on a déjà l’estomac dans les talons, on manque de « benzine », c’était prévisible…  

D’ailleurs, on verra le résultat plus loin dans la matinée. Eric va payer les conséquences de ce régime car un méchant coup de pompe va le prendre alors qu’on attaque le relief. Plus rien dans les godasses, je prends la relève en tête.

Pour ceux qui ne pratiquent pas le vélo, ça n’a l’air de rien, mais le fait de suivre quelqu’un, ça permet de profiter de l’aspiration et d’être « abrité ». Généralement, Eric passe toujours devant. D’une part, parce que c’est lui le Schtroumpf Michelin, et d’autre part, parce qu’il donne le rythme. Moi, c’est plutôt « chien de traîneau », tu lâches l’animal et il pédale, il pédale, jusqu’à ce que la langue pende dans les rayons… Par expérience, Eric sait que j’aurais tendance à larguer mon co-équipier et à accélérer la cadence…

Bon, là, pas le choix, il faut juste que je me retourne souvent pour voir si ça suit toujours derrière ! j’ai besoin qu’il m’indique la route. Je sais aussi que c’est un « forçat de la route » et que jamais il ne mettrait pied à terre (sauf grosse exception comme précisé plus bas). On savait à quoi s’attendre avant de partir, on a signé pour. Et le pire, c’est qu’on en redemande chaque année !!! Question d’amour-propre, on se connaît bien, aucun de nous ne lâchera, même dans les moments les plus difficiles.

 

Sur la route, jusqu’à maintenant, on a croisé peu d’équipages tels que le notre. Quelques amateurs du Dimanche et nada  le reste de la semaine. Ah, si ! juste une famille « fluo » : papa, maman et leurs 3 enfants à vélo, ils ont dû avaler une bonne dose de phosphore au petit déj’ pour être aussi brillants, à la limite d’éblouir les automobilistes !!! efficace en tout cas, les gilets ! En tout cas, jusqu’à maintenant, toujours aucun connard  (conducteurs chauffards, j’entends).

Par contre, ça doit être marrant d’entendre les commentaires des gens qu’on croise Généralement, ça doit sûrement donner un truc du genre« t’as vu ? les pauvres, oh là là, ça doit être dur ! j’les plains, y z’ont pas encore vu la côte là bas… ».

Sur le vélo, il me manque juste mon MP3. Mais bon, trop dangereux, on a besoin de toutes ses oreilles pour rester attentif à la route. Tant pis, je me refais la compil dans la tête. 

 

On arrive aux Gorges du Cher. MA-GNI-FIQUE ! mais pour la première fois (et dernière, tiens-je à préciser !),  on mettra pied à terre sur 500 mètres. Vraiment trop pentu à cet endroit. Ce n’est pas la peine de se faire du mal, il reste encore des bornes, il vaut mieux économiser ses cartouches pour plus tard. Privilège des petites princesses, les filles restent à bord, la belle vie, quoi !

 

Vu la météo du jour, le temps est couvert, on ne va heureusement pas trop transpirer. Pourtant, en moyenne, cette année, je peux affirmer que c’est le meilleur été qu’on ait eu depuis cette fameuse canicule de 2003. Comme on passe à chaque fois nos vacances sur la route, ça marque forcément.


 
CIMG5933


La Creuse : photo souvenir au panneau, c’est pas le Grand Canyon, d’accord mais ce coin de France est très beau. Il y a un panorama splendide, c’est vert et vallonné (les mollets s’en souviendront longtemps…). Avant d’arriver à notre pause du midi, prévue à Evaux les Bains, il va falloir faire notre chemin de croix pour mériter le « sandouisse ». D’après la carte, il y a une sacrée côte. On se croirait en montagne. Ça descend jusqu’à la rivière pendant plusieurs kilomètres, 150 mètres de plat au maximum (le pont qui traverse la dite
rivière), pour mieux remonter sur l’autre versant, des kilomètres de virage pour accéder au sommet. Tout ça en cadence avec notre barda. Imaginez l’effort. Les remorques sont hollandaises, mais franchement, ils n’ont aucun mérite d’être la nation du vélo… Le plat pays, tu penses !



CIMG5934CIMG5938
CIMG5310CIMG5935
 

… Et pendant ce temps, RRRoonnn, ZZZzzz, RRRoonnn ZZZzzz… font les deux  boubouilles, bercées par le ballotement des remorques… ça ronfle, ça mange, ça ronfle, ça mange, … elles ont l’esprit d’équipe !



CIMG5940CIMG5941
 

On s’arrête à Budelière faire des courses, une épicerie providentielle se trouve sur notre chemin. Le bol. On était un peu en retard sur le timing, on serait arrivés après la fermeture du magasin où on avait prévu de faire le plein.  Le bled est en ligne droite, en descente. Trop tentant ! du coup, bien sûr, il y a une cabine radar. Dommage, on a un peu trop de chargement, sinon, on pourrait déclencher le flash. On arrive à des pointes de 45km/h en descente avec les carrioles… OUPS ! La préconisation du fabricant est de 15 km/h maxi. A moins de faire fumer les freins, Heuuuuu… !!!!!! Faut absolument que je leur fasse un feed-back du matériel.  



CIMG5936CIMG5939

CIMG5318

CIMG5942
 

Pique-nique à Evaux les Bains. Dans un dernier coup de cul, nous avons atteint le « sommet ». On ne compte plus les chevrons sur la carte, surtout que la moitié des côtes n’est même pas répertoriée. D’accord, ça valait le coup, la vue est imprenable. Deuxième ravitaillement à mi-journée, à ce rythme, le budget « victuailles » va exploser. Je me suis fais une raison, toujours pas de pains aux raisins, je vais me consoler avec une (succulente et bien méritée) brioche aux pralines. Il faudra bien ça pour reprendre la route jusqu’à Mainsat. On a trouvé un banc dans un jardin public, le site est sympa.


CIMG5943

CIMG5327

Le temps s’améliore, le soleil pointe le bout de son nez, ça donne du courage. Arrivée à Mainsat. Troisième arrêt pour faire le plein de provisions. Le menu ne change guère, on apprécie les valeurs sûres. Je dis bonjour-au-revoir au boulanger : Ouinnnnn ! vous l’aurez deviné, pas de pains aux raisins, une fois de plus. Bah, non, il en fait pas, il arrive pas à les vendre ! Et mon goûter, alors ? Bon, je vais me rabattre sur les
Paille d’Or achetées à l’épicerie. Dégoûtée quand même ! J’en mange pas de l’année, et là, la seule semaine où j’en veux, c’est carême dans la région.

 

Bon, dernier effort, l’adresse de la chambre est située sur la commune de Mainsat, mais en province, méfiance ! il faut encore aller jusqu’à un lieu-dit situé à 2 ou 3 km de là. Sans illusions vu le coin, on se résigne à grimper encore et encore. Houchhh ! que le premier virage était dur après la sortie du bled, surtout après cette pause. Je suis sûre qu’un pain aux raisins  m’aurait aidé (les fruits secs, ça donne de l’énergie, non ?!), mais bon, n’en parlons plus… !!!

En moyenne, on a eu 5 côtes pour 1 descente depuis ce matin. Mais sans rancunes vraiment, c’est une très belle région.


CIMG5329CIMG5944


On arrive à la chambre, l’accueil est très sympathique, l'un des plus sympas de ces vacances d'ailleurs. Le temps de ranger les affaires, de se doucher, Mr Terki nous offre le champagne (c’est aussi son anniversaire) . Hips ! pas trop recommandé avec le sport, les bulles, ça plombe les jambes. Confortablement installés dehors, sur une terrasse surplombant la vallée. Pas un bruit, Ahhhh, écoutez-moi ce calme. On comprend pourquoi le proprio, ancien mono de ski,  a eu le coup de foudre pour le site. Ici, en hiver, il y a pas mal de neige, pas étonnant, on est à 650 mètres d’altitude. D’accord, c’est pas les Alpes, mais pour nous, on n’est pas venu là pour skier mais faire du vélo, alors, on s’en contentera !!!


CIMG5336CIMG5337

CIMG5331CIMG5945


CIMG5333CIMG5334
 

Le pompon :  pour une fois qu’on finit la journée sur une descente, ben, pas d’bol, car demain, il faudra remonter la côte pour revenir sur la route principale. Encore heureux, Eric a fait en sorte de réserver, dans la mesure du possible, des chambres qui se trouvent sur notre itinéraire, sans avoir besoin de faire de détours. Celle-ci fera exception.

 

Aujourd’hui, c’était une étape « rouge », 3 étoiles sur l’échelle de la difficulté. 

 

Au compteur du jour, 61.400 kilomètres dont 80% de côtes !!!


Ce soir-là, même pas eu le temps d’admirer le coucher du soleil, nous nous sommes endormis avant…demain, autre jour, autre étape difficile.

 

Le mot du jour de Clémence : « je vais te faire montrer où c’est les toilettes, c’est par là »… merci ma puce pour la visite guidée de la chambre !!! 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Z'aime bien les sandouisses bons!!!
  • : Août 2013, 100 km à pieds dans le Morvan avec 2 ânes. Août 2010, 850 km à vélo, on a ressorti nos "charriottes", dernière année, car les filles grandissent. Août 2009, près de 860 km à VTT avec nos 2 puces dans les remorques vélo. Août 2008, 330 km à pieds avec les poussins dans les poussettes. Août 2006, 220 km à pieds avec Clémence alors tout juste âgée d'un an...! Août 2000, 258 bornes à pieds en 6 jours et camping sauvage... etc, suivez les vacances d'une famille nomade
  • Contact

Profil

Recherche

Catégories