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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 22:20

 

 

Qui a dit qu'avec des enfants, on était limités pour partir en vacances??? lisez la suite!

 

 

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28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 16:05


ATTESTATION 
  ("private joke" à Eric)

 

 

 

 

Je soussigné, Mlle Laurence G, saine de corps et d’esprit, promet solennellement, devant trois témoins dûment répertoriés, Eclipse*, Galaxie* et Clémence, de ne pas avoir de mouvements d’humeur durant notre périple à pieds, et ce quelques soient les conditions climatiques : neiges, verglas, brouillard, pluies diluviennes, orages, ou canicule.

 

 

Seuls quelques grimaces ou soupirs pourront être tolérés en cas de conditions extrêmes.

Tout manquement à cette promesse donnera lieu à paiement d’une amende de 15 Euros par manifestement de mauvaise humeur.

 

 

 

Fait à Gournay le 31 Juillet 2006 

  

 

                                                   Laurence G


* nos "socons dingues"

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27 janvier 2006 5 27 /01 /janvier /2006 22:31

 

 

Pour ceux qui s'en étonneraient et sachant que j'ai habituellement la "gâchette" facile, j'ai été obligée de ne pas trop mitrailler pour ce périple 2006. Et pour cause, la technologie de l'époque étant ce qu'elle était, je ne disposait que d'une carte mémoire de 128 Mo (et oui, 50 photos maxi en HD...) et d'accus que je ne pouvais pas recharger en camping sauvage (pas de prise de courant sur les arbres, à moins d'un orage...). Je me suis donc limitée, et je le déplore le peu de photos. On garde heureusement des souvenirs plein la tête.

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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 18:51

  

« Pluie du matin n’effraye pas le pèlerin… »

 

1er jour : Samedi 5 Août  -  Gournay / Soignolles

 

6H30, Gournay, ça y est, c’est reparti pour un nouveau périple, édition 2006, avec une troisième participante motivée, et volontaire ( ? ) : Clémence ! On l’a spécialement entraînée depuis des mois pour cette épreuve.

En tout cas, elle est à l’aise dans sa super-poussette de rallye.

A la dernière pesée chez le pédiatre avant hier, elle annonce fièrement un poids de 10.5 Kg.

Ouf ! un kilo de plus et le chassis aurait plié. Nous sommes en charge maximale avec la tente (3.1 Kg),  et l’un des deux duvets (1 Kg), fixés aux montants de la poussette.

Nous avons pris soin de renforcer le panier pour supporter l’épreuve. Dedans, un paquet de Pampers (1.8 kg), 2 litres d’eau, les provisions pour Clémence (et ça mange beaucoup à cet âge-là… !!!), et l’indispensable habillage pluie.

 

Première côte, direction Noisy le Grand. On retire vite les pulls en haut, première suée.

Malnoue, Emerainville, Pontault, ça roule bien. On passe par les chemins de la Forêt de Notre Dame, qu’on avait déjà empruntés auparavant histoire de tester le passage avec la poussette.

Le ciel s’est enfin découvert en début d’après-midi.

Je déplore une première ampoule au talon (le contrefort de ma chaussure est usé à cet endroit, sinon, ce ne serait jamais arrivé). D’ailleurs Eric était fort surpris. Pour une fois, c’est moi qui inaugure les illuminations ! rien de grave : un bout de sparadrah et ça repart.

 

 

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Clémence alterne les babillages et les siestes. Eric et moi ferions bien l’échange avec elle.

Elle adore se « mettre au balcon » pour mieux observer. Lors des pauses, cette coquine en profite pour goûter l’herbe et surtout les feuilles.

On la descend souvent de poussette histoire de se dérouiller les gambettes. Mademoiselle ne fera ses premiers pas toute seule qu’à l’automne, en attendant, il faut se casser le dos pour lui tenir les mains et l’aider à marcher..

Tout le problème, c’est qu’on fait halte pour s’asseoir et se reposer, tandis que la Miss attend la pause, justement, pour marcher. Il y a comme une incompatibilité … !!!

 

Nos jambes sont lourdes, déjà, mais bon, y’a de la route à faire encore !

On connaît quasiment tous les villages qu’on traverse pour y être déjà passé en vélo.

Beaucoup de pavillons se sont construits depuis notre dernier passage.

 

 

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Nous avons cherché un emplacement pour la tente. Difficilement,car il y a peu d’arbres. On a finalement opté pour un bosquet au fond d’un champs.

On a bien piétiné l’herbe haute pour pouvoir y planter notre palace (montage 10 minutes après s’y être entraîné dans le jardin, histoire de tester notre habileté…)

L’ultime question est de savoir si Clémence va ou non faire la java. Le moment de vérité approche. Après avoir été persuasifs (nous ne donnerons pas de détails, sachez seulement qu’aucun animal n’a été maltraité durant cette scène), nous avons enfin réussi à endormir mademoiselle vers 22H15. Nous avions envisagé pire. Mission réussie pour elle. Pour nous, ce fut plus difficile.

Notre tente 3 places étant divisée de la façon suivante : 1 place pour Eric, 1 ½ pour Clémence et ½ pour moi, et encore ! j’ai fini par la partager avec ma poupette ! quel bonheur de la sentir se blottir contre sa maman pour dormir… et quel pot de colle ! impossible de me retourner sans lui écraser la main ou le pied.

Première mauvaise nouvelle :  Eric a souffert toute la nuit d’une tendinite au genou (tiens, tiens, ça commence… !)

Vers 23H30, Eric a sursauté (ça, je ne l’ai appris que le lendemain matin car le marchand de sable m’avait déjà assomé avec sa pelle, et comme d’habitude, je n’ai rien vu, rien entendu..) : des braconniers, apparemment, se sont approchés en 4X4, à 300 mètres de notre campement, et nous ont éclairé avec leurs phares longue portée. Comme nous étions loin de la route, le cerveau à Eric a enregistré comme une anomalie… Bon, ils ont fait demi-tour. Ciao !

A part ça et une moto qui a tenté de battre le record du monde de vitesse, on a réussi plus ou moins à dormir.

Au petit matin, essuyage de la tente à cause de la rosée, en guise de petit déjeuner, on avale un Grany au milieu des champs de céréales et ça repart.

 

 

Nous en sommes à 34 Km.

 

 

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La pensée du jour : « Macadam sous les pieds, l’esprit sous le pavé » ou la philosophie du bitume ! une pensée à méditer. Remarque, en marchant, on ne pense à rien du tout, c’est encore mieux !

 

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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 14:58

 

2ème jour : Dimanche 6 Août  -  Soignolles / Argentières

 

 

 

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Pas terrible le temps ce matin, couvert et température fraîche. Ça se découvrira comme il faut dans l’après-midi.

 

Eric a toujours mal. Il ne tient pas ses promesses malgré l’attestation signée avant le départ.

On trouve de quoi se ravitailler sur la route car il y a toujours dans les villages un café-tabac-épicerie-dépôt de pain-marchand de journaux-etc…

 

 

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Vers 17H, on arrive enfin à Chaumes en Brie, direction Argentières, au bord de l’Yerres, pour notre étape du soir, chez Olivier, le collègue à Eric.

Le coin nous plaît beaucoup : calme, vert, valonné. D’abord l’apéro pour se remettre, petit barbecue histoire de se retaper, une douche bienfaisante, ahhh ! Et l’ultime bonheur : une machine à laver.

Nous n’étions partis que de la veille, j’espère que nous ne sentions pas si mauvais que ça ! En tout cas, c’est la combinaison pour attaquer la suite du bon pied (ici, j’exclus la tendinite dont souffre toujours Eric, sinon, il fausse les statistiques).

On a fait un petit tour du propriétaire en Quad. Clémence s’occupe sagement avec des jouets.

Dodo vers 22H15, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, nous avons planté la tente dans le jardin. A part le chat, on ne risque pas d’être dérangés par les sangliers ! Clémence s’est endormie immédiatement et a dormi comme un loir

 

Etape du jour, 21 Km, total cumulé : 55 Km

 

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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 15:08

 

3ème jour : Lundi 7 Août  -  Argentières  /  La Croix en Brie (le carrefour du fromage)

 

 

Joyeux Anniversaire à notre petite Clémence !!!!!!!!!!!!!!

Gros bisous pour ta première bougie !

 

 

 

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Petit déjeuner civilisé dehors sur la table du jardin : café, crêpes, pains au lait, Miam !

Important : on récupère les provisions confiées la semaine précédente à Olivier.

On aura ainsi évité de se trimbaler inutilement des victuailles et des couches durant les 2 premiers jours. C’est toujours ça de gagné.

On charge le char d’assaut et on refait les pansements… Heu, comprenez: « JE refais les pansements à ERIC… ! ça, ça ne change pas.

Eric soigne sa tendinite et c’est reparti.

 

 

 

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Temps mitigé, je pousse toujours mon « caddie »… Oups! Je veux dire « ma poussette » ! j’ai comme l’impression de balader un chariot de supermarché, rempli de packs d’eau ! La poussette + la Poupette + le panier, tout ça représente environ 35 kg.

J’exagère ! c’est même surprenant, mais à part dans les côtes, c’est vraiment très roulant. Vive les 3 roues tout-terrain.

 

 

 

CIMG0531 Pause déjeuner

 

 

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Pause tout court...

 

 

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CIMG0538 Et la pause goûter!!!

 

 

Une bonne fée nous a frappé de sa baguette magique vers 17H00.

On appellera ça la séquence « nos meilleurs anecdotes ». Nous étions arrêtés sur un talus pour donner le biberon à Clémence, lorsqu’une camionnette stoppe à notre hauteur. Un emmerdeur ? que nenni !

Le conducteur nous demande si on cherche un endroit où camper le soir (Bien vu ! l’indice ? nos sacs à dos de scouts !!!).

Vu l’heure et le temps qui annonce une pluie imminente, pourquoi pas !

La proposition est tentante : un carré d’herbe où planter note tente, une bonne douche chaude… Les scouts au camping 5 étoiles, ça ne se refuse pas !

Le monsieur est agriculteur à quelques kilomètres de là, au Hameau de Brizon, juste avant la Croix en Brie. Ça tombe bien, c’est justement sur notre route. On convient d’une arrivée une heure plus tard, histoire de parcourir les 4 ou 5 kilomètres restants, à pieds (il est hors de question, par amour-propre, d’y aller en voiture, foi de marcheur !).

Nous y sommes. Mr et Mme VANDAELE sont décidément très sympathiques. Offrir ainsi l’hospitalité de nos jours est plutôt rare, pour eux, c’est une habitude ! Cerise sur le gâteau, ils nous invitent à leur table le soir. Mieux qu’un gîte ! L’accueil est formidable. Madame a pour hobby la peinture et a beaucoup de talent. Ils se consacrent également à la danse de salon en couple et participent à des compétition. Vraiment atypique !!!

En tout cas, ils peuvent se reconvertir pour ouvrir des chambres d’hôtes.

Visite de leur « musée », une collection de silex, outils préhistoriques et autres pièces de monnaies qui ont passé quelques siècles dans la terre des champs pour ressurgir au hasard d’un labour. La Seine et Marne a un riche passé, pas évident à « inventer » ces vestiges du haut d’un tracteur.

 

La meilleure anecdote, c’est quand Eric raconte que nous avions décliné une offre d’hébergement pour ce soir-là.

Une agricultrice de Mons-en-Montois, qui travaille à mi-temps à l’agence GAN de Pontault (où elle s’occupe de la comptabilité afin d’arrondir ses fins de mois ), avait proposé à Eric de venir camper sur son terrain. Comme ce n’était pas sur notre chemin initial, voulant éviter ce détour pour des raisons de timing, nous n’avions pas retenu cette option.

C’est en discutant et en recoupant les infos qu’on a compris qu’ils se connaissaient. Et pour cause ! Mr Vandaele revenait juste de chez eux quand il a nous a croisé ! incroyable coïncidence… encore un coup du hasard !!!

 

 

 

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En quelque sorte, Clémence a eu son cadeau d’anniversaire sous forme de providence. C’est un bon signe ! nous avons passé la nuit confortablement installés car nous avions à notre disposition des matelas de sol. Eric a eu droit à un massage et à la momification de son genou avec du cellophane pour le garder au chaud et soigner sa tendinite (Aïe !!!).

Il a bien plu durant cette nuit. Nous sommes parfaitement abrités du vent derrière la maison, et bien contents de ne pas dormir au fond des bois ! Clémence s’est endormie comme une souche, à peine le temps de lui enfiler son pyjama.

Elle a été très sage ce soir, mais elle était sous très haute surveillance. Alerte maximale, plan Vigipirate au rouge, sinon, nos hôtes auraient pu avoir des regrets et nous jeter dehors… pire, nous aurions pu finir en pâté, dévorés par leur Doberman !!!

 

Etape du jour : nous avons parcouru (seulement) 22 Km, soit un cumul de 77 Km.

 

    

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23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 23:11

 

 

4ème jour : Mardi 8 Août  -  La Croix en Brie / près Bray sur Seine

 

 

Réveil à 6H30, on remballe. Avec l’habitude, on refait les mêmes gestes, on est devenu des pros de l’emballage rapide. Copieux petit déjeuner, pain frais, brioche… On échange nos adresses, c’est promis, on leur enverra une carte de Clameçy pour les tenir informés de notre arrivée, et on leur enverra des « Chie-dans-l’iau ». On charge les tomates du jardin sur la poussette, c’est sûr, on ne mourra pas de faim, … ou de soif, si jamais les tomates finissent en jus ! On prend finalement congé, après avoir à nouveau remercié nos hôtes. Avanti !

 

 

 

CIMG0541 Eglise de Rampillon (77)

 

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Le temps reste voilé mais c’est l’idéal pour ne pas griller et se déshydrater.

Entre Meigneux et Dammarie, sur une toute petite route, on a trouvé pas mal de cannettes de bière « 8.6 » dans le fossé.

C’est sûrement la DDE qui avait eu très soif !!! … à voir les marquages au sol, on pouvait deviner où ils avait fait la pause : après, la chaussée était divisé en deux de façon aléatoire: un coup ¾ à gauche et ¼ à droite, puis plus loin, c’est plutôt 1/3 à gauche, 2/3 à droite, et même 2 bandes côte à côte, parfois tous les deux mètres, parfois plus, parfois moins…Hips ! à vot’santé… et après on s’étonne que les voitures partent dans le fossé. C’est sûr par temps de brouillard, il y a de quoi dérouter les conducteurs !!!

 

 

 

CIMG0544 "Hips! chef, la route l'est pas droite, j'ai mal au coeur!"

 

 

A Dannemarie, ravitaillement au supermarché : on assume notre féroce appétit sans complexes : ce soir, on s’offre un poulet rôti, quel luxe ! (on verra plus loin que ce n’était finalement pas une bonne idée et qu’on sera puni de notre péché de gourmandise !). Hier, c’était panini, ça agrémente l’ordinaire du randonneur, souvent abonné au triste sandwich baguette-jambon (sans beurre, à cause de la température).

Dannemarie-Bray : le moment le plus pénible, car de tout le parcours, c’est la seule grande route départementale, qui fait 12 kilomètres de long, en ligne droite parfaite. Psychologiquement, c’est un vrai calvaire, on n’en voit pas le bout.

 

 

CIMG0545 Un camion de pizza?

 

 

On cherche un endroit (sympa) pour la nuit. Une clairière se présente à nous à l’heure désirée. Le bol ! on n’aurait pas eu d’autre choix vu le coin.

On monte la tente et on attaque le poulet façon hommes des cavernes, à pleines mains, en jetant les os dans les buissons (que les défenseurs de la nature se rassurent, nous avons toujours  ramassé nos déchets, à l’exception du squelette de ce défunt poulet, des trognons de pomme, et …du papier-toilette usagé !).

Du coup, c’est un peu de l’étouffe-chrétien et on n’en profitera pas. Eric a failli s’étouffer avec un morceau de blanc, à manger trop vite. On n’a pas pu savourer, dommage. Depuis ce temps là, fini le poulet rôti en pique-nique.

Et pendant ce temps, Clémence qui s’est reposé toute la journée, est en pleine forme. Mademoiselle réclame (ce qui est bien naturel) notre attention, tandis que nous sommes fourbus. Duuuurrr ! Allez, Hop ! tout le monde au lit, ça ira mieux demain.

 

Nuit calme à l’exception d’un chevreuil et quelques voitures, mais notre base de campement est bien protégée de la route.

 

Etape du jour, 26 Km. Cumul 103 Km 

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22 janvier 2006 7 22 /01 /janvier /2006 23:21

 

 

5ème jour : Mercredi 9 Août -  Bray sur Seine / Thorigny sur Oreuse (c’est où, ça ?)

 

 

Arrivée ce matin à Bray. EN-FIN ! nous avons atteint le bout de cette horrible ligne droite entamée hier après-midi .

 

Au fait, hier, nous avons dépassé la barre des 100 kilomètres. Ça se fête ! Arrêt à la boulangerie : croissant, pain au chocolat, et puis tiens ! soyons fous, on rajoute 2 pains aux raisin : on se persuade que c’est bon pour nous, car c’est bien connu, les fruits secs sont les amis des sportifs. Et une grosse viennoise fort aguicheuse dans la vitrine m’a fait penser que ça ferait bien notre affaire à la place de la petite baguette parisienne. Blurp ! Sehr Gut ! Et fait rare de nos jours, j’ai même eu en prime un énôôôrme  pain aux raisins gratos car il étai un peu écrasé. Danke schön. Nous avons vite achevé ses souffrances !

Et on reprend la route.

On ne va pas tarder à quitter le 77 pour le 89, d’après les plaques minéralogiques des véhicules que l’on croise. On aimerait bien être à la place de Clémence, dans sa poussette, confortablement installée, au chaud et au sec en cas d’averse, bien protégée du vent, du soleil.., on dirait la reine d’Angleterre dans son carrosse.

Elle regarde la paysage, elle dort, on lui montre les chiens, les chats, les oiseaux, les poules, les vaches, les moutons, les chevaux, les arbres, les fleurs… elle est curieuse et montre  tout avec son petit doigt : « ça ! », en tentant de répéter les noms.

 

 

 

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Aujourd’hui : RAS. Bulletin de santé : Eric soigne tant bien que mal sa tendinite, il souffre surtout la nuit quand le muscle a refroidi. Le jour, la mécanique repart, ça s’arrange un peu. Pour ma part, tout va bien, je développe mes triceps à force de pousser ma « brouette ».

 

 

 

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Le temps se gâte. On a eu droit à quelques gouttes de pluie dans l’après-midi mais rien de grave. On arrive en fin d’après-midi à Thorigny sur Oreuse. En passant, on repère avant l’entrée du bled un coin d’herbe protégé par des pins. L’endroit est idéal pour poser la tente. En attendant l’heure, on va faire quelques courses au village pour le pique-nique du soir. On mange sur la place de l’église (on affectionne particulièrement les « places de l’église » qui offrent beaucoup d’agréments :des platanes pour l’ombre, des bancs, un porche pour s’abriter en cas de pluie, une poubelle, un carré d’herbe, et un endroit facile à trouver !).

 

 

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On retourne à l’entrée du bourg où nous avions fait notre réservation pour le camping sauvage.  Montage en 4ème vitesse de notre tente pour cause d’averse. Petite toilette avec les lingettes, brossage des dents. Ces quelques geste d’hygiène permettent de mieux se supporter, surtout dans le confinement d’une toile de tente ! Le must étant la petite crème de massage à base de plantes :  idéale pour rafraîchir les pieds et accessoirement, parfaite pour masquer les odeurs de fauve !

Extinction des feux à 21H30.

Clémence fait sa fofolle avant de dormir et tombe dans les bras de Morphée d’un seul coup. Elle se blottit toujours contre moi, parfois contre Eric, afin de se tenir au chaud. Gare à nous si jamais on se retourne durant notre sommeil. Cette chipie doit le sentir et en profite pour s’étendre les bras en croix, en nous piquant toute la place !!!

 

 

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On a très bien dormi, l’endroit idéal, ça ressemble à un emplacement de camping dans les Landes, la douche en moins, les pignes de pin en plus par terre sous la toile (y’a comme un truc qui gêne dans la dos…) !

 

Etape du jours 27 Km, cumul 130 Km.

  

  

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21 janvier 2006 6 21 /01 /janvier /2006 23:27

 

 

6ème jour : Jeudi 10 Août -   Thorigny sur Oreuse / Villechétive

 

 

Le temps est couvert mais ça devrait se lever progressivement. On reprend des petites routes super sympas, avec très peu de circulation. Au petit déj’, croissants industriels (on n’a pas eu la chance de croiser une vraie boulangerie), et carrés de chocolat, les 2 ensemble, finalement, c’est un régal !

 

 

 

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Le charme du camping sauvage ayant ses limites, on a tenté de réserver une chambre d’hôte pour le soir (on avait noté quelques adresses avant le départ, au cas où ! aléas météo, envie d’un bon lit ou d’une douche chaude, c’est tentant, non, après « La Grande Vadrouille » ?!). Complet ! Dommage, peut-être aurons-nous d’autres occasions.

 

 

 

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Déjeuner avant Chizy, sur une aire de pique-nique aménagée. Petite lessive : le maillot à Clémence a subit un « accident de couche »; c’est ce genre d’imprévu qui fait apprécier la présence d’un robinet publique. Formidable, pourquoi se plaindre (… sans commentaires). J’ai même un savon et de l’huile de coude. Allez, on encourage la Mère Denis qui s’attaque à la tâche au figuré comme au propre ! 

 

Gloups !

Au programme du jour, l’épisode s’intitule « La Grande Lessive » ou comment la Mère Denis lave plus blanc que blanc ( tout en râlant…). Pourquoi faire une demi-lessive ? tiens donc ! la couche de Clémence vient allègrement de déborder (merci les fameuses Pampers anti-fuites avec les petits élastiques là mais pas là où il aurait fallu aujourd’hui. Sauve qui peut : on déplore de nombreuses victimes : le pantalon, le t-shirt, la culotte, le pull, la serviette… La lavandière ne va pas chômer.

Bon, là, j’avoue, je fais carrément la gueule. Scénario catastrophe pas prévu dans mon programme (de machine à laver…). J’avais plutôt pensé m’asseoir sur le banc à manger tranquillement mon sandwich et me reposer un peu…

Allez, courage ! 30 minutes plus tard et une bonne lessive (pris à temps, les dégâts ont été vite réparés), tout est remis en ordre et je positive enfin. Dans mon malheur, j’ai pu disposer sur place d’un robinet, ce qui est rare. Il y a du vent. Le linge va pouvoir vite sécher. J’étend ma petite lessive sur la poussette, de vrais Romanos ! on va nous lancer les chiens aux basques quand on va traverser les villages !

 

 

 

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Un arrêt plus loin et on en profite pour… se laver les cheveux ! le bonheur avec un énorme B majuscule. Le plaisir de se rafraîchir la tête et se sentir propre, ça n’a pas de prix ! Avec mon fameux savon, désormais multi-usages, et un robinet à l’entrée d’un cimetière, ça fait notre affaire.

L’arrosoir doit certainement servir plus souvent à arroser les chrysanthèmes qu’à rincer le shampooing, à n’en pas douter.

10 litres d’eau froide pour nous deux et le tour est joué en un quart d’heure.

Je déplore toutefois que dans les Westerns, les « Cow-Girls » qui se lavent les cheveux dans l’abreuvoir se retrouvent avec une splendide crinière, tandis que moi, mes cheveux ressemblent plutôt à du foin : « My name is POLLUX, Laurence POLLUX !!! ». 

Comprend pas, la scène doit être truquée ! sans baume démêlant, « l’Oréal parce que je le vaux bien », c’est plutôt, « le crin de cheval, ça me va bien ». 

 

 

 

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On mange quelques Reines-claudes « tombées de l’arbre » : juré, on n’a pas dépassé la clôture. C’est juste quelques branches qui sont sorties. J’ai même dans mes provisions une pomme « tombée de l’étal de l’épicier » !

 

Eric a ENCORE oublié son bâton de marcheur. A presque 20 €, ce serait dommage de le laisser. J’ai déjà fait demi-tour 2 ou 3 fois. Et Vlan ! 500 mètres de plus à parcourir à chaque fois. J’attribue 100 croix de pénalité à mon co-équipier pour cet effort supplémentaire. Prétextant que je suis valide (ni ampoules, ni tendinite), Eric m’envoie le récupérer. Alors désormais, à chaque redémarrage, je répète la check-list : podo ? OK !, bâton ? OK ! Parés au décollage!

 

On arrive à Cerisiers, sans les cerises (la saison est passée depuis longtemps, Snif!), pour faire le plein. Damned ! le marchand de pizzas, peut-être le seul qu’on croisera durant notre périple, a la mauvaise idée de fermer le Jeudi. Tant pis pour son chiffre d’affaires, il n’aura pas la chance de connaître les randonneurs affamés que nous sommes.

Détour par l’épicerie et le distributeur de billets (rare sont les épiceries dans les campagnes qui acceptent la carte bleue, c’est tout juste si elles prennent les euros !) Il aura fallu attendre Cerisiers pour retirer de l’argent, le GAB de Thorigny était HS, ayant subit une grave détérioration quelques jours auparavant… En fait, il s’est envolé, arraché par une pelleteuse… sûrement des utilisateurs grincheux qui n’ont pas compris le fonctionnement !!!

 

 

 

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Il faut rapidement trouver un campement pour la nuit. Rien . Nada ! On poursuit jusqu’à Villechétive, à 4 km, sinon, il va falloir prévoir une marche de nuit. Bof ! ça manque vraiment d’un camping municipal dans les environs.

Yes !!! encore la providence ! un panneau indique des chambres d’hôtes au bout du village. Il est 20H45. Ne nous emballons pas trop vite. Je tente le coup ! GE-NIAL (gros OUF ! de soulagement), il y a une chambre de libre. Ça signifie un bon lit, enfin ! après 6 jours de camping ! sans parler d’une bonne douche : ce soir, on dort au Ritz ! Le luxe nous en coûtera 40 € pour nous deux « et demi » (la propriétaire des lieux a gentiment aménagé pour Clémence un matelas par terre. Nickel !), petit déj’ copieux inclus, c’est plus que raisonnable.

 

 

 

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Il est tard, nous pique-niquons rapidement le soir à l’intérieur au chaud dans leur cuisine. Pour ne rien gâcher, ils sont très sympas.

Clémence refait sa chipie avant de s’endormir. Difficile de ne pas rire quand elle fait le clown. Fini la Java, on se fâche un peu pour l’assommer, heu, la coucher (il est presque 23H…)

 

Petite doléance : pas de lessive pour demain SVP. Ce soir, j’ai fait une lessive de fortune dans le lavabo, nos T-shirts et nos chaussettes n’étaient pas de première fraîcheur.

 

Au compteur, 30 Km ce jour, en cumul, nous en sommes à 165 Km. 

 

  

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20 janvier 2006 5 20 /01 /janvier /2006 23:32

 

 

7ème jour : Vendredi 11 Août -  Villechétive  /  Rebourseaux ( près Poligny )

 

L’accueil à la ferme des Tilleuls était fort sympathique. Ce matin, la dame nous a même proposé de faire une lessive… trop taaaarrrd ! (c’est presque sec, déjà), mais l’intention y est, c’est gentil.

 

Cette fois, Eric a mal aux pieds… les ampoules tant redoutées, assorties d’un mal de tête. Décidément, il ne tient pas ses promesses (voir l’attestation signée avant le départ). De là à espérer faire un jour Saint Jacques de Compostelle, … il faudra bien y réfléchir. Priez pour ses bobos !

On s’est encore retrouvés sous la pluie pour la seconde fois. Top chrono : installation des protections-pluie en moins de 2 minutes ! prioritairement, l’habillage pluie de la poussette, puis la protection des sacs, et enfin, enfilage des K-ways pour nous deux, déjà trempés.

 

La poussette ressemble à un camp de gitans, avec du linge qui sèche et le barda accroché en dessous.

 

 

 

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On s’arrête à Brienon sur Armançon pour faire manger Clémence : au menu, petit pot pour chiot… heu, pour bébé ! (question odeur, on pourrait se poser la question…).

On les a testé avant de partir : Clémence, … Eric et moi. On a goûté, entre nous, c’est vraiment pas terrible. On a pourtant acheté des marques reconnues mais ça vaut pas les purées de Maman. Les premières dégustations avaient été peu enthousiastes. C’était dur au début, mais bon, la « marche », ça creuse, et Clémence dévore son pique-nique, même froid. Le seul Hic, c’est que visiblement, elle ne supporte pas toujours la cuisine industrielle (voir plus haut l’épisode de la lessive pour plus de détails…).

Les pires, ce sont les petits pots « Cœur de Saveur » de Nestlé. Texture beurk, il y a effectivement un truc tout rose bonbon au milieu, genre pâté Hénaff (le cochon a dû suivre un régime à base de fraises Tagada pour faire une viande aussi fluo). On a essayé une variété au jambon, au saumon… Formidable ce qu’arrive à produire l’industrie agro-alimentaire : les 2 ont le même goût, mais on ne sait pas de quoi (on pense à du Ronron ?). Fin de la parenthèse sur cette réflexion culinaire.

 

Il pleut, nous sommes abrités sous d’énormes platanes, une aubaine ! Jusqu’à maintenant, la chance a été de notre côté, nous trouvons toujours au moment voulu un banc, une table, un robinet, un abri, une épicerie…

A notre tour de faire le plein : pain de mie rassis et pâté Hénaff  (tiens! quand j’en parlais il y a  quelques minutes, bien fait pour nous !). Une découverte culinaire ! on a rarement connu pire sur le papier, mais nous sommes affamés et ça nous paraît mangeable. Toutefois, je ne renouvellerais pas l’expérience, à moins de ne trouver aucune autre denrée comestible. C’est un peu la caravane du désert dans certaines épiceries de campagne, l’achalandage répondant au goût des locaux mais pas forcément à celui des sportifs de passage.

Petite vaisselle: je rince énergiquement le biberon de Clémence, façon shaker, avec un peu d’eau. Seule façon efficace de laver sans produit vaisselle ni goupillon

Peu à peu, le panier de la poussette s’allège. En pro de la logistique que je suis devenue, j’ai prévu au plus juste les doses de lait, de Blédina, et le nombre de couches. Tout a été calculé pour ne pas se charger inutilement.

 

 

 

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Eric a (toujours) mal, je pense sérieusement lui acheter un second bâton de marcheur histoire de faire une paire de béquilles ; Il pourra se rendre en pèlerinage à Lourdes avant de poursuivre jusqu’à St Jacques. Je lui conseille d’implorer Notre Dame des Pieds Sains, avec un S à la fin, le T étant prétentieux : dans sa grande bonté, qu’elle exauce son vœux de guérison de tous ses bobos. Mais viiiiite ! on a besoin d’un miracle !

 

En quittant Brienon, on se prend une de ces saucées… ! Trempés en quelques minutes. Il fait froid, les chaussures font Floc-Floc, on n’évite même plus les flaques d’eau, tout est à tordre. Et pendant ce temps, Clémence dort sous sa bulle, bien protégée. Ahhh ! Ça fait chaud au cœur ! Elle ne connaît pas sa chance.

Une famille à vélo nous double : Papa, Maman, le fiston et la benjamine, tous équipés de sacoches et de porte bagages. Sympa les vacances cette année, surtout la météo…Personne ne moufte, tous en galère sous la flotte. Si ça ne console pas, ça a au moins le mérite de nous faire sourire.

Après avoir été, à nouveau, forcés de patienter sous un abribus (quasi introuvables au milieu de la campagne, et pourtant, ils sont là, salvateurs !). L’averse se calme, on arrive enfin à avancer.

 

 

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Une paire de chaussettes sèches plus loin…

 

Le temps revient à peu près au beau. On arrive aux abords de la forêt de Poligny en fin d’après-midi, environ 10 Km avant Ligny le Chatel. Je pars en prospection d’un emplacement pour camper. Désormais, Eric m’envoie en éclaireur, il ménage ses pieds. Excellent prétexte, n’est ce pas ?!

Un coin d’herbe au milieu des bois, bien abrités, c’est parfait ! on plante rapidement notre bivouac.

Pendant que l’un de nous deux mange, l’autre s’occupe de Clémence. C’est plus facile et moins stressant car on ne peut pas laisser la Poupette jouer dans l’herbe humide. Elle a pour territoire de jeu la tente, c’est sympa aussi !

 

 

 

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Petite toilette avec les lingettes. Cette nuit, on dormira tranquilles, c’est le grand silence. C’est d’ailleurs surprenant car habituellement on pourrait s’attendre à des bruissements : le vent dans les branches, le chant des oiseaux…, là, rien. La Nature dort paisiblement. Nous aussi. J’ai quand même du mal à trouver le sommeil, j’ai les chaussettes encore humides et pour moi, rien de pire que de s’endormir avec les pieds glacés. J’essaye surtout de garder Clémence bien calées contre moi afin de garder le poussin au chaud. En plein mois d’Août, cette année, on aura droit à des températures mémorables : 7° au matin…. Brrrrrrr !!!!

 

Séquence frisson ou l’anecdote stupide :

 

Juste une frayeur pour moi (Eric dormait à poings fermés. Pour une fois que ce n’est pas l’inverse !)

En pleine nuit, j’entrouvre les yeux et j’aperçois vu un flash. De nouveau, des flash par intermittence. Là, je ne suis pas très fière. Ce ne sont pas des éclairs de chaleur, vu la température. Pas d’orage en vue donc, et puis, c’est bien trop régulier. Je suis prête à réveiller Eric mais j’essaye d’analyser calmement ce que c’est avant de lancer l’aleeeeerrrte générale. Bizarre quand même. Quelqu’un avec une lampe torche à pieds dans les bois, à cette heure-ci ? à cet endroit ? Toujours aucun bruit.

Des phares de voitures ? la route est loin…

Pfffffff !!!! je comprends ma bêtise (si, si, j’avoue !) : c’est tout simplement le portable à Eric qui clignote et qui illumine la tente ! C’est dingue comme ça éclaire ces petites choses. Ça doit bien pomper la batterie aussi. Enfin, c’est bon à savoir si jamais notre Maglite nous lâche.

OUF ! en tout cas, je me rendors rassurée mais néanmoins les pieds toujours gelés.

 

Le lendemain, réveil à 6H00. Il fait encore sombre ce matin. Le ciel est couvert. On attend jusqu’à 6H30. Je réveille Clémence en douceur. J’ai des scrupules, elle dort si bien ! Cette nuit, mon Piou-Piou a dormi bien au chaud sous mon duvet, en plus de sa gigoteuse. Ce n’est pas la plus malheureuse.

 

Pour la première fois, on remballe la tente sous la pluie. Les gouttes commencent tout juste à tomber... Ça n’augure pas vraiment une bonne journée.

Finalement, les chaussettes et les chaussures ont réussi à sécher cette nuit. C’est un détail qui a de l’importance mais avouons que ça met de meilleur humeur pour redémarrer. A ce stade, on ne redoute même plus une météo « humide », on est  résignés : l’été 2006 ne sera pas un grand cru.

 

Hier, nous avons marché 30 Km. Nous cumulons 195 Km. Dans 5 Km… un nouveau cap ! 

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  • : Z'aime bien les sandouisses bons!!!
  • : Août 2013, 100 km à pieds dans le Morvan avec 2 ânes. Août 2010, 850 km à vélo, on a ressorti nos "charriottes", dernière année, car les filles grandissent. Août 2009, près de 860 km à VTT avec nos 2 puces dans les remorques vélo. Août 2008, 330 km à pieds avec les poussins dans les poussettes. Août 2006, 220 km à pieds avec Clémence alors tout juste âgée d'un an...! Août 2000, 258 bornes à pieds en 6 jours et camping sauvage... etc, suivez les vacances d'une famille nomade
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