4ème jour : Mardi 8 Août - La Croix en Brie / près Bray sur Seine
Réveil à 6H30, on remballe. Avec l’habitude, on refait les mêmes gestes, on est devenu des pros de l’emballage rapide. Copieux petit déjeuner, pain frais, brioche… On échange nos adresses, c’est promis, on leur enverra une carte de Clameçy pour les tenir informés de notre arrivée, et on leur enverra des « Chie-dans-l’iau ». On charge les tomates du jardin sur la poussette, c’est sûr, on ne mourra pas de faim, … ou de soif, si jamais les tomates finissent en jus ! On prend finalement congé, après avoir à nouveau remercié nos hôtes. Avanti !
Eglise de Rampillon (77)
Le temps reste voilé mais c’est l’idéal pour ne pas griller et se déshydrater.
Entre Meigneux et Dammarie, sur une toute petite route, on a trouvé pas mal de cannettes de bière « 8.6 » dans le fossé.
C’est sûrement la DDE qui avait eu très soif !!! … à voir les marquages au sol, on pouvait deviner où ils avait fait la pause : après, la chaussée était divisé en deux de façon aléatoire: un coup ¾ à gauche et ¼ à droite, puis plus loin, c’est plutôt 1/3 à gauche, 2/3 à droite, et même 2 bandes côte à côte, parfois tous les deux mètres, parfois plus, parfois moins…Hips ! à vot’santé… et après on s’étonne que les voitures partent dans le fossé. C’est sûr par temps de brouillard, il y a de quoi dérouter les conducteurs !!!
"Hips! chef, la route l'est pas droite, j'ai mal au coeur!"
A Dannemarie, ravitaillement au supermarché : on assume notre féroce appétit sans complexes : ce soir, on s’offre un poulet rôti, quel luxe ! (on verra plus loin que ce n’était finalement pas une bonne idée et qu’on sera puni de notre péché de gourmandise !). Hier, c’était panini, ça agrémente l’ordinaire du randonneur, souvent abonné au triste sandwich baguette-jambon (sans beurre, à cause de la température).
Dannemarie-Bray : le moment le plus pénible, car de tout le parcours, c’est la seule grande route départementale, qui fait 12 kilomètres de long, en ligne droite parfaite. Psychologiquement, c’est un vrai calvaire, on n’en voit pas le bout.
Un camion de pizza?
On cherche un endroit (sympa) pour la nuit. Une clairière se présente à nous à l’heure désirée. Le bol ! on n’aurait pas eu d’autre choix vu le coin.
On monte la tente et on attaque le poulet façon hommes des cavernes, à pleines mains, en jetant les os dans les buissons (que les défenseurs de la nature se rassurent, nous avons toujours ramassé nos déchets, à l’exception du squelette de ce défunt poulet, des trognons de pomme, et …du papier-toilette usagé !).
Du coup, c’est un peu de l’étouffe-chrétien et on n’en profitera pas. Eric a failli s’étouffer avec un morceau de blanc, à manger trop vite. On n’a pas pu savourer, dommage. Depuis ce temps là, fini le poulet rôti en pique-nique.
Et pendant ce temps, Clémence qui s’est reposé toute la journée, est en pleine forme. Mademoiselle réclame (ce qui est bien naturel) notre attention, tandis que nous sommes fourbus. Duuuurrr ! Allez, Hop ! tout le monde au lit, ça ira mieux demain.
Nuit calme à l’exception d’un chevreuil et quelques voitures, mais notre base de campement est bien protégée de la route.
Etape du jour, 26 Km. Cumul 103 Km